Les annales du disque-monde - tome 4 Mortimer : Le livre de Terry Pratchett, Marc Simonetti

Mortellement addictif Ai-je déjà dit que j'adorais cette série? Oui? Tant pis, je le redis pour une quatrième fois alors. Et je viens seulement de comprendre que chaque tome peut se lire indépendamment des précédents. Il m'a bien fallu 4 tomes pour me rendre compte que les personnages principaux étaient à chaque fois différents et que il y avait très peu, voire pas du tout de corrélation entre un tome et un autre. Seul le fameux Disque-Monde sur le dos de la Tortue A'Tuin reste immuable, ainsi que l'humour décapant de Terry Pratchett. Mais je vais tout de même continuer à lire cette série dans l'ordre, par soucis de .... de.... de je ne sais pas quoi en fait... Bon bref... J'ai donc passé plusieurs heures en compagnie de la Mort (personnage que l'on découvre dans le 1er tome d'ailleurs sans qu'il en soit le personnage principal), QUI PARLE COMME CA, et de son apprenti, Mortimer, dit Morty, mais que l'on appelle le plus souvent "Petit", ou "Mon gars", ce qui a légèrement tendance à l'énerver. Encore une fois, l'intrigue est géniale, l'univers génial et les personnages euh.... géniaux... Je vais en rester là sur ma critique car elle risque de devenir un listing exhaustif de tout ce que j'ai aimé. De 1 ça risque d'être lassant, et long. Et de 2, je n'aurais pas assez de vocabulaire enthousiasmant pour la continuer. (Et là, je suis entrain de me demander comment je vais faire pour critiquer la suite de la série qui ne compte pas moins de 35 tomes...)

J’ai acheté Mortimer à la librairie Atalante (soit l’éditeur de cette grande Saga) et c’est sous les conseils du vendeur, après avoir vu la chronologie réaliser par l’éditeur et encadrer au mur que j’ai décidé de sauter le pas. Je ne sais pas par où commencer pour décrire Mortimer, l’humour totalement déjanté et surtout décaler m’a happé même si je l’avoue, j'ai eu quelques difficultés à me mettre dans le bain. Tant Mortimer dénote que ce soit au niveau du style, de l’humour, de la construction du récit (certains enchainements sont très bien pensés.). L’écriture équilibrée, la patte graphique (l’auteur alterne entre une typographie classique et italique.). En bref, une infinité de détails qui donnent un ensemble harmonieux. Hormis tout l’aspect de forme, j’ai extrêmement été touché par le personnage de la Mort. Car la représentation que Terry Pratchette nous offres dans Mortimer est à l’opposé de ce que l’on a l’habitude de contempler que ce soit dans les livres, les séries ou encore la musique. Non… Dans Mortimer , on nous présente une Mort masculine et ambivalente. Très perturbant quand on est habitué comme moi à une iconographie plus classique. Mortimer n’est d’ailleurs pas en reste comme ces autres compères, mais si j’en parler moins ce n’est non pas qu’ils ne m’ont pas aussi touché à leurs manières que ce soit le côté gauche de Morty ou encore Ysabella ayant 16 ans depuis 35 ans. Mais je pense, je les retrouverai plus tard. En bref, ce premier saut dans le monde du Disque-Monde semble prometteur et j’ai hâte de poursuivre mon voyage.

Mortimer est encore une démonstration du génie de Terry Pratchett. Dans ce quatrième tome du Disque-Monde, il s’attaque à la Mort elle-même… et la transforme en un personnage inoubliable. Cette Mort personnifiée, avec son humour pince-sans-rire et son obsession pour comprendre les humains, est l’un des personnages les plus emblématiques de la série. Ce roman lui donne encore plus de profondeur, tout en conservant cet équilibre parfait entre satire, burlesque et réflexion métaphysique. Le point de départ est déjà génial : la Mort, fatiguée de son rôle immuable, décide de prendre un apprenti, Mortimer. Ce jeune garçon, aussi maladroit qu’attachant, se retrouve à gérer des âmes sans réellement comprendre dans quoi il s’est embarqué. Mais évidemment, rien ne va se passer comme prévu… J’ai adoré toute la dynamique qui se crée entre les personnages. La Mort, avec son ton monocorde et ses phrases emblématiques en majuscules, est fascinante, oscillant entre indifférence cosmique et touches d’humanité inattendues. Albert, ce grand magicien qui vit avec elle, est tout simplement hilarant avec ses habitudes absurdes – dont ses fameux toasts à l’huile. Et bien sûr, Ysabell, la fille de la Mort, qui ajoute une touche de sarcasme bienvenue. L’ensemble donne lieu à des dialogues absolument savoureux. L’intrigue, comme toujours avec Pratchett, détourne les clichés du genre fantastique pour en faire un pur exercice de comédie. Mortimer, en refusant de suivre le destin tracé d’une âme qu’il devait faucher, déclenche une série de catastrophes où la réalité elle-même commence à vaciller. On retrouve ici ce talent unique de Pratchett pour mêler absurde et logique, tout en jouant avec la notion du temps et du destin. Et bien sûr, il y a ces moments de pur délire où l’univers du Disque-Monde brille de toute sa folie. Le passage où Albert revient dans le monde des vivants et croise… Rincevent (!) m’a fait hurler de rire. Voir ce magicien légendaire, toujours aussi malchanceux et incapable, surgir de nulle part est une pure pépite. En résumé, Mortimer est un Pratchett de haut vol : drôle, intelligent, bourré de répliques cultes et de situations absurdes qui cachent en réalité une réflexion fine sur la vie et la mort. C’est un roman qui prouve encore une fois pourquoi Pratchett est un maître de la fantasy humoristique. Un indispensable du Disque-Monde, et un grand moment de lecture !

Mortimer #x1f480 de Terry Pratchett, quatrième tome des Annales du Disque-Monde chez Éditions L'Atalante et Pocket Imaginaire Mortimer, un adolescent naïf et maladroit, est venu avec son père à la foire à l'embauche de Montmouton, dans les montagnes du Bélier, afin que le jeune homme trouve un apprentissage et se forge un avenir. Minuit arrive, la foire est terminée depuis des heures, et personne n'a choisi Morty. Mais voici qu'un étranger tout de noir vêtu et monté sur un grand cheval blanc approche et l'embauche... Mais se retrouver apprenti de la Mort du Disque-Monde, est-ce vraiment une bonne idée ? Hello les potos ! On est le 8 et c'est le jour de la Tortue (et des quatre éléphants, et du Disque et tout son bazar !) Ce mois-ci, j'ai lu Mortimer, le quatrième tome, qui a une place particulière dans mon ptit cœur car ça va faire bientôt 30 ans qu'il est mon préféré de la série. #x1f970 Mortimer c'est la véritable rencontre avec la Mort, celui* qui fait passer les gens (et les chats) qui meurent dans l'au-delà. Mortimer c'est une histoire sans aucun temps mort (haha), remplie d'humour (avec une bonne dose de comique de répétition qui me faisait pouffer à chaque "Morty..." prononcé), et qui se lit d'une seule traite. Mortimer c'est un adolescent dégingandé et une ribambelle de nouveaux personnages tous plus attachants les uns que les autres, et des retrouvailles rapides, mais qui font plaisir, avec Rincevent le Maje et le Bibliothécaire de l'Université de l'Invisible #x1f9a7 (Oook!). Mortimer c'est également l'exploration d'une nouvelle facette du Disque : ses personnifications anthropomorphiques. Mortimer, c'est un livre qui nous montre l'ampleur et l'efficacité du travail du traducteur Patrick Couton #x1fa75. Mortimer, ça pourrait être le livre à conseiller pour découvrir le Disque-Monde ! UN BIJOU, LISEZ-LE ! *oui la Mort est un mâle nécessaire...