Prédateurs : Le livre de Maxime Chattam

Chattam nous plonge en pleine guerre, au cœur d’un thriller aussi brutal que captivant. Loin de ses enquêtes criminelles habituelles, l’auteur nous entraîne dans l’enfer d’un champ de bataille, où un tueur en série sème la terreur parmi les soldats. Ce roman est un concentré de tension et de violence. Chattam décrit l’horreur avec une précision chirurgicale, que ce soit celle du conflit ou celle du tueur. Le lecteur est plongé dans une atmosphère suffocante, où le danger est omniprésent et où la mort frappe sans prévenir.

Chattam nous manipule tout au long du livre . On accuse lui, puis l’autre, un autre , sans arrêt pour finalement s’apercevoir qu’on est à côté de la track. Pas besoin d’avoir lu le premier livre de la trilogie du cycle de l’homme. Deux histoires sans rapport autre qu’une réflexion de Chattam sur l’homme sur la terre, ses pulsions violentes qui sont ancrées dans ses gènes et refont surface lorsque les circonstances y sont propices. Principalement à l’enfance… comme le veut la dernière phrase: les enfants sont tellement fragiles…

L'ambiance est différente des habituelles histoires que nous racontent l'auteur. Par son chapitrage rapide, j'ai réussi à rester en haleine mais reste tout de même moins emballé par cette histoire où l'auteur nous emporte dans une guerre innommable.