Sous des flocons d'argent : Le livre de Laura Wood

Ce roman était le plus ancien à figurer dans ma liste « A lire ». Plus de trois ans qu’il trône là, tout en bas. Je ne parvenais pas à le trouver dans les librairies françaises ou montréalaises. Finalement, je l’ai acheté sur ma liseuse, en VO parce que j’avais lu le tome précédent en anglais. Je dois avouer qu’avant de commencer ma lecture, je n’avais plus vraiment envie de le lire. Trop de temps s’était écoulé depuis que je l’avais ajouté à ma liste. Pourtant, j’ai changé d’avis dès les premières pages. Le roman s’ouvre sur la jeune soeur de Lou, Freya, montée à bord d’un train en direction de Londres. Elle n’a rien dit à ses parents, est juste partie à la poursuite de ses rêves. Une aventure excitante et pleine de promesses. Elle fait la rencontre de Kit, un jeune auteur en herbe qui travaille pour une compagnie de théâtre et propose à Freya de la mettre en relation avec un célèbre metteur en scène. L’engrenage se met en route et, même si tout est un peu trop parfaitement aligné pour Freya, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre le parcours de cette jeune idéaliste. Je parle de parcours, et non de péripéties, car Freya n’en rencontre pas vraiment. C’est un petit défaut qu’on pourrait imputer à ce roman : tout se déroule bien pour notre héroïne, parfois un peu trop bien. Mais son personnage étant attachant, on fait vite abstraction de ce détail. J’ai tout de suite été happé par plusieurs éléments : l’ambiance que sait instaurer Laura Wood à travers sa plume et ses descriptions, le personnage de Freya qui est pourtant aux antipodes de ma personnalité mais à qui je n’ai eu aucun mal à m’attacher, et enfin les personnages secondaires qui apparaissent tout au long de l’histoire et forment une troupe de comédiens qu’on prend plaisir à découvrir et voir interagir. J’ai également été ravi de retrouver Lou, héroïne de « Sous un ciel d’or » dont on apprend la suite de l’histoire en toile de fond. La tournée des théâtres dans cette Angleterre des années 30, la promiscuité des personnages aux caractères différents mais à l’alchimie réelle, les thèmes abordés à une époque différente de la nôtre, tout a fonctionné pour moi dans cette lecture. J’ai aussi beaucoup aimé le message de fin qui apporte une perspective nouvelle et nous rappelle que nos rêves évoluent avec nous et ne sont pas figés dans le temps. C’est avec plaisir que je lirai le troisième tome, « Sous une pluie d’étoiles ».

Ce roman a été une lecture sympathique qui a su me faire passer le temps mais je ne peux pas non plus dire qu'elle m'a transportée ou emballée. L'histoire de Freya est mignonnette. À tout juste 18 ans, elle prend son destin en main, quitte sa campagne natale sans prévenir personne pour réaliser son rêve de devenir actrice. Elle fait rapidement la rencontre de Kitt, avec qui une amitié se crée instantanément (littéralement au bout de 2 phrases). Freya finit par rejoindre la troupe de Kitt en tant que costumière et on découvre avec elle la vie de tournée en 1930, et l'importance de s'écouter et d'aller au bout de ses rêves. En définitive, c'est mignon, sympathique, mais pas transcendant. + Je n'ai pas lu les tomes précédents de la saga mais ce sont des tomes compagnons donc aucun problème de compréhension si vous les lisez dans le désordre.

Très belle lecture, j’ai beaucoup aimé. Évidemment faisant partie d’un univers similaire, parcourant différents théâtres, faisant partie d’une troupe, cette histoire avait toutes les chances de me plaire. Oui c’est du roman jeunesse mais on ne le ressent pas vraiment. On est immergé dans cette histoire, on vit et on partage la nouvelle aventure de Freya. On partage ses rêves, ses désillusions et on sait bien avant elle que l’amour, le vrai est à ses côtés depuis le début. Parcourir l’Angleterre des années 30, être plongé dans l’hiver et dans le froid à un certain moment du livre est de circonstance. Une jolie quête que de trouver sa place.