Tu m'as volé mon étoile : Le livre de Jean Nainchrik

Je remercie beaucoup François Coune aka Livraison de Mots sur Instagram pour m'avoir conseillé cette lecture. Jean parle de Léo. Cette lettre qu'il retrouve pendant le confinement en est le déclencheur. Soixante ans ont passé depuis ces deux semaines en Italie. Ils avaient dix-sept ans. Venise, la chambre aux draps bleus, le corps de Léo, la force de leur passion. Ces jours, ces nuits qui n'ont cessé de vivre dans le coeur de Jean. Octobre 1973, alors que Jean tente de s'accepter et espère une rencontre aussi marquante que celle qu'il a vécue quinze ans auparavant, il reçoit une lettre de Léo. Quatorze mots. Un cri d'amour violent. Qui arrive trop tard. Car Jean ne le sait pas encore, Léo est parti et pour toujours cette fois. " Tu m'as volé mon étoile" de Jean Nainchrik est un livre qui frappe par sa simplicité apparente et sa profondeur insoupçonnée. L’histoire, portée par une prose fluide, joliment écrite et intime, nous plonge dans la vie d'un personnage confronté à des défis personnels et émotionnels. À travers cette histoire, Nainchrik nous invite à explorer les subtilités de la perte, du souvenir et de la quête de soi. L'un des éléments les plus marquants de ce roman est la manière dont l’auteur parvient à capturer l’essence de l’introspection humaine. Le personnage principal, tiraillé entre ses désirs, ses regrets et ses rêves, devient le miroir de tout un chacun. À travers son parcours, le lecteur est entraîné dans une réflexion sur l’amour, la solitude et la réconciliation avec le passé. La figure de l’étoile, symbole omniprésent dans le livre, est un fil conducteur puissant. Elle représente à la fois la lumière dans l’obscurité et la perte d’une part de soi, d’un idéal qui semblait accessible. Le titre, Tu m'as volé mon étoile, résonne comme une plainte douce-amère, un cri silencieux face à l’irréversible. L’étoile est à la fois un rêve perdu et une aspiration qui se dérobe, un thème récurrent qui touche le cœur de l’histoire. Nainchrik maîtrise l'art de la narration avec une économie de mots et une précision qui évite le superflu. Son écriture est concise, mais chaque phrase semble peser lourd, imprégnée de significations cachées. Ce qui pourrait être perçu comme une écriture sobre devient en réalité un moyen de rendre chaque mot plus fort, plus chargé émotionnellement. L'un des points forts du livre est la construction des personnages secondaires, qui apportent des nuances et des contrastes au protagoniste. Chacun d’eux, bien que souvent esquissé, joue un rôle important dans l’évolution du narrateur. Ces interactions ajoutent de la richesse à l’œuvre et permettent de comprendre que le processus de guérison, de réconciliation et de compréhension passe souvent par l’autre. Si l’on devait émettre une réserve, ce serait peut-être sur la lenteur du rythme dans certaines parties du roman. À certains moments, le flux des pensées du personnage principal peut sembler un peu trop introspectif, mais cette lenteur sert également à renforcer le sentiment d’isolement et de réflexion intérieure. Ce roman est, au-delà de sa simplicité narrative, offre une profondeur émotive saisissante. Jean Nainchrik parvient à tordre les entrailles du lecteur avec une histoire qui résonne longtemps après avoir tourné la dernière page. C’est un livre de ceux qui se digèrent lentement, mais dont les échos persistent dans l’esprit longtemps après. Un joli voyage à travers la mémoire, la perte et la résilience.

Plusieurs temporalités. Lors du confinement de 2020, Jean découvre une lettre que Léo lui avait adressée... et qui lui était parvenue en 1973, quinze ans après sa rédaction. Ce document constitue le point de départ de son récit. En 2023, devant la tombe de Léo, Jean livre ce qu'il a passé des décennies à enfouir : un amour exalté et inachevé. 1941,1958, 1973. Paris, l’Italie, le désert du Sinaï. Les souvenirs de Jean voyagent dans le temps et l’espace. Soixante années se sont écoulées depuis la rencontre, depuis ce voyage en Italie et ce premier amour, fulgurant, intense et inoubliable comme le sont les premiers émois. Soixante années d'un amour interdit qu'il a fallu cacher, refouler, oublier. Soixante années d’absence, de moments non vécus, nimbés d’une aura de possibles jamais inassouvis, de regrets de ce qui aurait pu être mais n’a pas été. L’histoire de deux âmes liées par l’amour et par leur histoire familiale. L’écriture de Jean Nainchrik est poétique, sensible, pudique. Cette retenue est-elle la raison pour laquelle même si j'ai aimé ce joli roman, je n'ai pas eu le coup de coeur attendu ? Ou bien peut-être parce que justement, j’attendais « trop » de cette lecture ?

Graou tout le monde ! Un ouvrage que j’ai vu passer puisque je suis un adepte de cette maison d’éditions qui publie toujours d’excellents titres. Résumé de l’éditeur : Jean parle de Léo. Cette lettre qu'il retrouve pendant le confinement en est le déclencheur. Soixante ans ont passé depuis ces deux semaines en Italie. Ils avaient dix-sept ans. Venise, la chambre aux draps bleus, le corps de Léo, la force de leur passion. Ces jours, ces nuits qui n'ont cessé de vivre dans le coeur de Jean. Octobre 1973, alors que Jean tente de s'accepter et espère une rencontre aussi marquante que celle qu'il a vécue quinze ans auparavant, il reçoit une lettre de Léo. Quatorze mots. Un cri d'amour violent. Qui arrive trop tard. Car Jean ne le sait pas encore, Léo est parti et pour toujours cette fois. Puisque les plus vives douleurs ne sont jamais lointaines, Jean Nainchrik, dans ce roman personnel, d'une écriture douce et poétique, met en mots des années de silence et nous conte l'histoire d'un amour fusionnel qui a façonné toute sa vie. Léo qui n'aimait que les femmes et Jean qui est un homme. Un ouvrage que je voyais beaucoup plus gros donc un peu déçu de ce côté là, il est vrai que je n’avais pas lu la 4ème et n’avais vu que le fait que c’était une histoire d’amour entre 2 hommes. Je suis mitigé sur ce livre, partagé entre “j’ai adoré” et “c’était bof”. L’histoire est courte, sans trop de vagues, on ne suis pas tellement l’histoire d’amour puisqu’en fait, ils se connaissent à peine et ne vont se connaître que pendant un court séjour à l’italienne. Toutefois, l’écriture est très agréable, pleine de sentiments, on sent surtout le fait que cette histoire n’aurait pas dû se finir ainsi. Les regrets nous plongent dans ces humeurs, parfois sombres, on sent dans la plume que Léo était une histoire, SON histoire et l’on voulait tellement que cette histoire d’amour survive au temps et à la guerre. A lire, si vous aimez les textes intimes et poétiques.

Coucou tout le monde. Je vous retrouve pour vous parler de ce roman qui évoque l’histoire d’amour puissante, mais impossible, entre deux hommes. Je tiens à remercier les @editionsrecamier et Maxime pour l’envoi de ce sublime roman #x1f64f#x2764 Derrière une plume sensible, douce et poétique, se cache un récit pudique qui met en mots des années de silence. L’histoire d’un amour fusionnel entre Léo qui n’aimait que les femmes et Jean qui est un homme. Un amour qui n’a vécu et grandi qu’a l’abri des regards, le temps d’un voyage scolaire en Italie en 1958. Mais lorsque Jean reçoit une lettre de Léo en 1973, il ne sait pas encore qu’il est trop tard. Car Léo est parti pour toujours. On découvre ici les mots criants de vérité de Jean, à cœur ouvert pour confier son amour, ses regrets de n’avoir pu vivre cette histoire à la hauteur de leurs sentiments. On ressent les premiers émois, de ceux qui transpercent le cœur et demeurent gravés pour toujours. La naissance d’un amour fusionnel, d’une rare évidence. Une parenthèse enchantée qui va transformer leurs vies à jamais. Deux sensibilités similaires qui ne peuvent que se reconnaître dans la magie de l’instant. Un retour en arrière dans ses souvenirs, qui n’ont rien perdus de leur force, remplis de nostalgie. Comme si c’était hier, quinze ans après, Jean se souvient. De leurs premiers regards, sentiments inédits qui éclosent, leurs corps aimantés. Un désir puissant qui surgit sans prévenir, qu’ils n’ont pas vu venir. Se laissant envahir par ce torrent de sensations nouvelles. Intensément amoureux mais douloureusement silencieux. Un amour disparu que l’on n’a de cesse de faire vivre au fond de soi et auquel on pense irrémédiablement. Parce que leur amour va bien au-delà de l’absence et du manque. Parce que la voix, les rires de Léo résonnent toujours dans le cœur de Jean. Un texte magnifiquement douloureux sur l’amour perdu. Celui a qui l’on n’a pas donné sa chance comme il le méritait. Une passion étouffée qui ne demandait pourtant qu’à s’épanouir. Un récit doux et sensible que je vous invite à découvrir sur un amour perdu, qui n’a pas été vécu à la hauteur de ce qu’il méritait. Êtes-vous tentés ? .