Vingt-quatre heures de la vie d'une femme - collector : Le livre de Stefan Zweig

Passion… passion… quand tu nous tiens ! Tu nous dévores. Tu nous consumes. Jusqu’à nous réduire à néant. Tel est le thème de ce court roman de Stefan Zweig. Il décrit avec brio et talent la puissance de ce sentiment extrême à travers ces deux protagonistes que sont le jeune homme et Mme C. Le narrateur a la délicatesse de s’abstenir de tout jugement. Il laisse ce soin au lecteur. A lire ou à relire, assurément.

Pas beaucoup de pages mais il n'y a pas besoin de plus car c'est relativement dense . C'est très bien écrit .Ca prêche la tolérance . La journée de folie de cette femme est amenée avec ingéniosité . L'auteur dénonce la misogynie et même le machisme de certains hommes. On s'attend a un cas d'adultère mais c'est plus fin que ça.

Vingt quatre heures dans la vie d une femmes de Stefan Zweig est un roman sur les passions. Au début du 20eme siècle, dans une pension bourgeoise, une femmes d'âge mur provoque un scandale en quittant mari et enfants pour un homme beaucoup plus jeune ce qui heurte complètement la morale bourgeoise en vogue. Seul le narrateur tente de comprendre cela rejoint par une vieille aristocrate anglaise qui enduite en profitera pour lui raconter les 24 heures qui ont failli changer sa vie. Roman à deux voies avec le narrateur et cette femme qui lui confie son histoire. Roman sur un passion amoureuse dévorante mais aussi une passion pour les jeux d argents au casino de Monte Carlo. Comme toujours chez Zweig, les sentiments sont précis et l analyse de la psychologie humaine est poussée, analysée avec une profondeur qui nous touche. On analyse autant l adiction du jeune homme au jeu que celle de la femme envers le jeune homme que ce soit par amour maternelle, physique ou pitié. Roman sans concession sur les passions.

Dans un casino de Monte-Carlo, un évènement fait jaser : Madame Henriette, femme et mère respectable a quitté l'hôtel, mari et enfants pour un très jeune homme. Seul contre tous, le narrateur prend sa défense, s'attirant alors la sympathie d'une vielle femme anglaise qui en a lourd sur le coeur. Nous assistons alors à sa longue confession. Encore un livre de Stefan Zweig que l'on peut qualifier de chef d'oeuvre. Quelle humanité, quelle empathie l'on retrouve dans les histoires qu'imagine Zweig. Encore une fois, à l'instar de Lettre d'une inconnue, si l'on ne m'avais pas dit l'auteur, je n'aurai jamais cru qu'il s'agissait de la plume d'un homme. C'est sensible, touchant, émouvant aux larmes. Avec ses seulement 150 pages, c'est un des livres avec le meilleur rapport qualité/quantité que j'ai lu. Et cette magnifique édition, on en parle ?? Merci pour ce petit bijoux les Editions Robert Laffont et bravo à Pénélope Bagieu pour cette sublime couverture à la hauteur de ce qu'elle renferme.