Comme si de rien n'était : Le livre de Barbara Abel

22/2025 Un thriller domestique au bon potentiel, mais ça ne l'a pas fait :/ Roman rapide à lire à base de chapitres courts et d'une écriture réaliste et prenante, la tension met un certain temps à s'installer autour d'un couple, de leur fils et du professeur de musique de l'enfant. La trame est malheureusement plutôt tiède, ça ne se tend en effet que dans le dernier quart du livre, et même si les 50 dernières pages amènent un peu de noir dans cette histoire, c'est à la fois trop tard et trop peu :/ Autre ressenti à chaud une fois le livre terminé : la notion du handicap (Alzheimer et handicap moteur), la notion de couple sous emprise (avec des révélations en cours de récit sur l'intimité de ce couple et les mécanismes analysés finement sur qui domine qui), la notion de secret de famille (le nazisme c'était un poil too much mais pourquoi pas après tout), on sent réellement que l'autrice s'est saisie de nombreuses thématiques pertinentes pour apporter du corps à son thriller familial, mais au final malheureusement pour moi ça ne l'a pas fait et cela s'est ressenti à la lecture. Dommage !

Je voulais découvrir Barbara Abel, j'ai donc jeter mon dévolue sur ce roman. Alors que le synopsis était très prometteur, je ressors de ma lecture mitigée. L'histoire reste en surface. Alors que le rythme du récit est lent, je trouve la réaction des personnages trop rapide, pas assez naturelle. D'ailleurs, les protagonistes de ce livre manquent d'approfondissement. Je ne me suis attachés à aucun d'entre eux. J'ai eu la sensation que ce roman n'avait pas été assez peaufiné alors que l'idée de départ était très bonne. Le dénouement est, malheureusement, dans la continuité du roman, c'est à dire rien de spectaculaire à mon sens. Je pense tester à nouveau cette auteure, mais quel livre me conseilleriez-vous ?

Glaçant ! Plongez dans l’univers de Barbara Abel, celui où les apparences sont toujours trompeuses. L’autrice adore explorer les tréfonds de l’âme humaine et voir au delà de ce que donnent à voir les individus. Ici, elle nous embarque dans un thriller domestique captivant. On découvre Hugues Lionel, professeur de musique dans une école primaire. Un soir, une mère vient chercher son fils à l’école, Hugues est certain de reconnaître cette femme : elle s’appelle Marie. Pourtant Marie s’appelle Adèle, et ne semble pas reconnaître cet homme. Au fur et à mesure des pages, on voit le quotidien parfait d’Adèle s’effilocher, les tensions apparaissent et très vite, le rythme s’accélère, les certitudes s’évanouissent.. J’ai adoré retrouver l’écriture prenante et happante de Barbara après mes coups de cœur pour « Derrière la haine », « je t’aime » et « les fêlures ». Jusqu’au dernier instant, on ne sait pas qui est le plus sombre des cinq personnages phares.. Adèle, son mari, son fils, Hugues ou son amie.. Personne n’en sort indemne.. prêts à tenter l’aventure ?

Barbara Abel, autrice belge reconnue pour ses thrillers psychologiques haletants, nous revient en cette année 2024 avec son quinzième roman, « Comme si de rien n’était ». Fidèle à son style incisif et à son exploration subtile des tourments de l’âme humaine, Abel nous plonge une fois de plus au cœur des secrets de famille et des non-dits qui rongent les relations les plus intimes... La suite de ma chronique sur mon blog :