Et ils vécurent heureux malgré tous leurs enfants : Le livre de Raphaëlle Giordano

Pourquoi est-ce que j’ai toujours des a priori sur le feelgood français ? J’ai emprunté ce roman parmi les nouveautés de ma médiathèque, la couleur bleu, la robe rouge, le gâteau de mariés, la couverture est attirante. Je le prends donc mais me dis “je ne vais pas encore lire un feelgood”. En le reposant, je vois qu’il peut se lire aussi dans l’autre sens, où sont rassemblés les témoignages de parents et je me suis dit “ah c’est rigolo, ça”. Du coup, je l’ai repris mais je l’ai gardé longtemps sur mon bureau, j’ai lu deux romans, une BD, j’ai renouvelé l’emprunt autorisé pour une nouvelle chance de lecture et je me suis enfin décidée à le lire. J’ai adoré évidemment. Ce roman est émouvant, amusant, attendrissant. Les darons et daronnes sont tout à fait réalistes ; les enfants insupportables comme il se doit ; le jeu de télé-réalité une trouvaille. Ce roman est un joli roman sur la vie, l’amour, les difficultés de la vie de famille, les rencontres, l’amitié aussi. Il se lit avec une facilité déconcertante, évidemment parce qu’on est concerné par tous ces problèmes de couple, d’enfants, de boulot … Et je me suis amusée, j’ai été transportée dans ce château. J’ai adoré. D’où ma question : mais pourquoi avoir des a priori sur le feelgood français ?

Un livre à double lecture : d’un côté, une comédie originale avec une télé-réalité où des parents à bout viennent souffler devant toute la France ; de l’autre, une réflexion profonde sur la parentalité et les relations familiales. Le roman nous interroge sur notre rôle, que ce soit en tant que parents ou enfants. Il met en lumière les incompréhensions, les rendez-vous manqués et la difficulté, parfois, de trouver les bons mots pour se parler sans jugement. #x1f4ac La scène où Suzanne tente de se confier à sa mère sur une expérience difficile est particulièrement marquante. Elle montre bien comment un manque d’écoute, même involontaire, peut laisser des blessures profondes. Entre crises d’ado, préoccupations des parents et malentendus, ce livre illustre avec justesse la complexité des liens familiaux. Une lecture à la fois divertissante et percutante qui pousse à réfléchir sur notre propre manière de communiquer avec nos proches !

Raphaëlle Giordano nous revient avec Et ils vécurent heureux malgré tous leurs enfants, un roman pétillant et plein d’optimisme qui explore les défis du quotidien familial avec beaucoup de tendresse et d’humour. Avec sa plume légère et pleine de justesse, l’auteure dépeint des personnages attachants et sincères, dans lesquels chacun peut se reconnaître. Le roman aborde des thèmes universels comme la parentalité, la charge mentale et le couple avec un regard bienveillant et plein de sagesse. Les dialogues sont savoureux, les situations drôles et touchantes à la fois, et l’on referme le livre avec le sourire aux lèvres et un regain de motivation pour affronter les hauts et les bas de la vie de famille. Raphaëlle Giordano signe ici un feel-good roman qui fait du bien au moral, en nous rappelant que, malgré les turbulences du quotidien, l’amour et la complicité restent les clés d’un bonheur durable. Une lecture chaleureuse et inspirante, à recommander sans hésitation !

Un feel-good de qualité. Qui peut affirmer que ses enfants ne les ont jamais énervé, poussé à bout ? Andréa est dans cette phase où elle rencontre des difficultés avec sa fille de 16 ans. Elle a tout donné pour sa famille et elle a l’impression de ne pas être récompensé, et son mari ne l’aide pas à s’épanouir dans sa vie. Bien qu’entourée, elle se sent seule. Ainsi quand l’opportunité se présente de participer à la Darons Academy, elle voit là l’opportunité de pimenter sa vie… Bien que je n’ai pas d’enfant, et ne peux peut-être pas comprendre les sentiments ressentis par Andréa, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. Il m’a fait beaucoup rire, parce qu’il parle des difficultés des relations parents/adolescents, parents/enfants, avec beaucoup de dérision, sans culpabilité, sans critique, parfois en grossissant les traits mais c’est ce qui apporte encore plus d’humour. Je pense que c’est un livre qui peut grandement apporter du positif aux parents qui se sentent débordés. Il peut aider les parents face à la charge mentale, à la responsabilité qu’avoir un enfant implique. Après je n’ai pas d’enfant, à part mon chat, donc j’ignore, mais j’ai passé un agréable moment avec Andréa et la Darons Academy. J’ai toujours aimé les romans de Raphaëlle Giordano. J’aime sa plume, la légèreté avec laquelle elle aborde des sujets importants et délivre des messages essentiels pour son bien-être, son épanouissement personnel. Et mention spéciale pour la fin du livre qui offre des parties de témoignages, sans retouche, en toute sincérité, des témoignages sur lesquelles s’est inspirée l’auteure pour écrire ce roman.