Dalva : Le livre de Jim Harrison

Dalva est une femme forte, libre, indépendante et cabossée par la vie. C'est son histoire et celle de sa famille que nous découvrons dans ce roman. D'un côté, Dalva nous narre sa vie entre présent et anecdotes de son passé. De l'autre, nous suivons Michael, son ami et amant historien qu'elle autorise à se plonger dans les carnets et documents de son arrière-grand-père qui a vécu avec les Sioux pendant la Conquête de l'Ouest. On dit souvent de Dalva que c'est le grand roman de l'Amérique et je ne peux qu'abonder dans ce sens. Big Jim nous entraîne au cœur de la culture américaine des Grandes Plaines, des tribus natives américaines, des ranchs... La narration est assez déroutante au début à cause des très nombreux allers-retours entre le présent de Dalva (les années 80) et le passé. Il faut être attentif et surtout se laisser guider. Mais très rapidement on se retrouve plongé dans cette histoire. Ce n'est pas mon premier Jim Harrison et ce ne sera pas mon dernier tant j'aime ce type de littérature américaine.

je vous conseille un classique de la littérature américaine : « Dalva » de Jim Harrison (1988). Personnage indomptable, la protagoniste Dalva retourne au Nebraska dans la ferme familiale, à la recherche de ses racines amérindiennes et d’un fils qu’elle a dû abandonner à la naissance alors qu’elle était adolescente. Pour ce retour, elle est accompagnée d’un historien, qui s’intéresse aux journaux de son arrière-grand-père, missionnaire agricole reconverti en protecteur des Sioux lors de l’élimination méthodique de ceux-ci, dont le massacre de Wounded Knee en 1890, l’envers de la conquête de l’Ouest. Le roman mêle brillamment la quête d’un enfant perdu et le destin d’une famille marquée par la violence d’Etat et les guerres perpétuelles. Par son écriture incisive et lyrique, Jim Harrison arrive à marier la beauté d’un paysage et son histoire brutale, tout en invitant le lecteur à la curiosité, à l’engagement et à la liberté. Grâce à son histoire haletante et ses personnages d’une grande profondeur, parangons de résilience, vous ne lâcherez pas ce texte formidable : à la fois beau et douloureux.

Les fresques familiales sur plusieurs générations cela peut être long ... très long. Deux narrateur : Dalva et son grand-père par le biais de ses journaux car Michael et son travail ne sont finalement que des prétextes à nous faire entendre cette voix d'outre-tombe. Je me suis souvent perdue dans les descriptions historiques, la nature foisonnante, les allers et venues des protagonistes en avion, en voiture et bien sûr à cheval et pour toutes ces raisons, j'avais hâte de mettre pied à terre.

Contrairement à ce que je pensais au début de ma lecture qui m’avait enchantée, je ne l’ai pas vraiment apprécié: impossible de rentrer vraiment dans l’histoire , trop de nombreux allers et retours , presque tous les personnages de cet auteur sont bavards , de la description d’une nature unique et grandiose des espaces infinis : vastes plaines désertiques , multiples ravins rocailleux , chevaux indomptables que l’on saute à l’album familial : DALVA, l’héroïne , de filiation sioux , femme libre, indépendante,obstinée et sauvage ,gardant toujours au fond d’elle - même le souvenir de Duane, insaisissable, fier, lointain qui lui a laissé un fils qu’elle ne connaît pas ,souvenir qui la hante .. Un roman foisonnant aux multiples aventures de Mickaël ,nous sensibilisant à la cause des amérindiens . J’avais pourtant aimé «  Légendes d’automne » . Je pense que c’est un très bon roman , mon état d’esprit actuel ne m’a pas permis de l’apprécier .