Doggy bag - tome 1 : Le livre de Philippe Djian

" Après avoir travaillé la pornographie avec Vers chez les Blancs, Philippe Djian s'empare aujourd'hui d'un autre matériau contemporain : la série télé. [...] L'auteur de frictions a décidé d'appliquer à la littérature les codes de la série (l'attente, le suspense, etc.), pour imaginer différemment la fiction. "
Nelly Kapriélian, Les Inrockuptibles

" Avec ce nouveau roman, Djian s'attaque au bon vieux feuilleton des familles, en décortique tous les codes et les adapte à sa propre écriture, à son rythme romanesque, à ses fantaisies de créateur. (...) Un feuilleton à la sauce Djian : mélo, crises de larmes et rythme endiablé. Décapant ! "
Christine Ferniot, Lire

" Romancier boxeur, agaçant car imprévisible, Djian, quand il a la rage, sait décocher la phrase comme un uppercut, ne rechignant pas, au passage, à claquer la république des lettres, d'un revers dédaigneux. (...) L'intrigue, tissée serrée, se déploie telle un filet de gladiateur au-dessus des personnages principaux, tous animés par de sourdes pulsions, et dont les motivations demeurent bien souvent mystérieuses. Sous la plume acérée du romancier, aucun d'eux ne reste longtemps maître de ses émotions. Et l'humour palpite à chaque page, gorgé d'une bonne dose de cynisme roublard. "
Olivier Delcroix, Le Figaro

" Quel garagiste, ce Djian ! Un dépanneur hors pair, toutes mécaniques et carrosseries. Intervention à toute heure. La fiction est en panne ? Les mêmes causes, dans le roman actuel, produisent les mêmes effets ? Djian hisse la vieille Panhard Levasseur sur le pont pivotant, et il en fait une Avantime aux accessoires innovants. Il vidange, il graisse, il fraise. Et emprunte, dans Doggy Bag, aux infaillibles techniques du sitcom américain, qu'il adapte cependant aux moeurs françaises. "
Didier Jacob, Le Nouvel Observateur

" Philippe Djian explore la série trépidante, le récit organisé en zapping pour éviter le zapping, l'accident érigé en principe et le destin en système, avec juste ce qu'il faut de flou et d'imprécision pour que le champ des possibles, et donc des épisodes futurs, reste pratiquement infini. "
Laurent Wolf, Le temps

" C'est marrant et mal fichu comme la vie, les paragraphes s'enchaînent à l'emporte-pièce, balançant sans prévenir d'un lieu, d'un moment, à l'autre. Mais on n'est jamais perdu, et le ton sonne juste, fuyant le "bien écrire" et ses effets de manche. "
Odile Cuaz, Paris Match

" L'auteur s'en donne à coeur joie avec la suite des tribulations des frères Sollens. Ici, encore plus de castagne, de non-dits et de drames. Un joyau ! "
H. A., Virgin