Extinction : Le livre de Douglas Preston

Lire un roman de Douglas Preston est toujours une bonne surprise. J'ai peut-être moins adhéré aux concepts de celui-ci, mais il a su faire le job, et donc me divertir agréablement. Ici, nous sommes en présence d'une société qui a ressuscité de placides dinosaures et qui en a fait une réserve pour riches. Des disparitions arrivent et une enquête est dilligentée, afin de retrouver notre malheureux couple. Les protagonistes sont plutôt sympathiques, mais pas forcément lisses, bien au contraire. Ils sont bons dans leur domaine, mais manipulés par d'autres. L'enquête est truffée de fausses pistes. Néanmoins, le pot aux roses est vite vu. La fin laisse un peu à désirer. Soit c'est un bain de sang, soit c'est plutôt nunuche. Ce fut ma plus grande déception pour ce roman. Car il était bien ficelé, mais perd de son intelligence dans les 40 dernières pages. Beaucoup de raccourcis et de bêtises le gâche un peu. Cela reste un très bon livre, mais qui aurait mérité d'être moins bâclé sur la fin.

Extinction de Douglas Preston est une variation du Parc Jurassique. Les acteurs de ce roman ne sont pas des dinosaures, mais des animaux du Néandertal, dans une immense réserve au pied des Rocheuses, dans le Colorado. Un double meurtre a lieu dans ce parc et sème la peur chez ces apprentis sorciers de la génétique. Un roman que l'on nous sert et qui a un gout de réchauffer. Ce que j'ai trouvé intéressant dans cette lecture, c'est la conclusion de l'auteur avec les dernières trouvailles des généticiens qui associent l'autisme à un héritage génétique de l'homme du Néandertal.

La porte s'ouvre... "Bienvenue à Jurassic Park !" Enfin... presque... Plongez dans une enquête policière au sein d'un parc zoologique où se croisent certains des plus gros mammifères que la Terre ait porté. Laissez-vous emporter par ce que la science peut faire de plus terrible : jouer à Dieu. J'ai personnellement beaucoup aimé ce roman. Même si au départ, mon esprit ne pouvait pas s'empêcher de se dire : "mais où est Pendergast ?" Grande fan de la série, il a fallu m'adapter à ce "Preston and... Preston". C'est plaisant, c'est rythmé, ça se lit bien. Si vous aimez Jurassic Park, si la préhistoire est un monde que vous appréciez (attention n'attendez pas un roman documentaire pour autant, on reste dans le domaine du roman thriller) alors foncez ! Ils ont encore dépensé sans compter... "Extinction" est un terme récurrent dans notre épopée d'Homo Sapiens. J'ai beaucoup pensé à Yuval Noah Harari au cours de ma lecture avec son "Sapiens : une brève histoire de l'humanité".