La Maison idéale : Le livre de Kate Collins
2017. Le mari d'Orla a insisté pour que leur famille s'installe dans une vieille demeure sur les falaises du Dorset. Mais, très vite, c'est seule avec ses enfants qu'Orla passe la plupart de ses journées. Dans cette maison où elle ne se sent pas chez elle, Orla commence à entendre des bruits étranges, des portes qui claquent, et son fils discuter avec un ami imaginaire.
1976. Lydia est employée en tant que gouvernante par une veuve dépassée. Elle s'occupe avec amour des enfants comme s'ils étaient les siens. Jusqu'à ce que des événements incompréhensibles troublent la tranquillité du foyer.
Personne ne croit Orla et Lydia quand elles racontent ce qu'elles vivent, mais elles sont, elles, bien décidées à tout faire pour protéger les enfants du mal qu'elles sentent rôder.
Traduit par : Isabelle Maillet
De (auteur) : Kate Collins
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
nad_lecture
• Il y a 4 semaines
Petit détour dans le Dorset aujourd'hui car il est toujours agréable de voyager. Je vous embarque pour un roman un peu particulier à l'ambiance gothique. Un premier roman pour Kate Collins qui a réussi à m'entraîner dans son histoire plutôt étrange. Un roman avec une double temporalité, une histoire se déroule en 2017 et la deuxième en 1976 (une excellente année soit dit en passant )! C'est avant tout l'histoire d'une maison, dans laquelle il se passe des choses très bizarres, isolée la maison, évidemment, et avec des bois autour et un étang. Toutes sortes de phénomènes vont apparaître aux différentes personnes de ces deux familles qui vont vivre à peu près la même expérience à 40 ans d'écart. L'autrice est parvenue à créer un ambiance inquiétante avec quelques phénomènes paranormaux. L'écriture est agréable et on se laisse facilement happer, cette magnifique demeure semble avoir sa propre personnalité et manipuler ses habitants, à moins que ça ne soit les habitants qui se manipulent entre eux... Arf, un thriller domestique avec quelques touches de fantastiques plutôt pas mal pour un premier roman. Alors, serez-vous prêt à vivre au Reeve, cette magnifique maison du Dorset ?
Senrys
• Il y a 1 mois
La maison idéale fait partie des romans horrifique et psychologique que j’affectionne tout particulièrement, car nous approchons d’une sorte de huis clos où les personnages se retrouvent obligés de rester, en l’occurrence ici dans une maison où ils travaillent ou vivent, et la folie s’installe alors progressivement. Cette histoire-ci va nous conter deux histoire en une, avec comme point commun cette étrange, mystérieuse et démoniaque maison, si je puis le dire ainsi. Nous avons d’un côté un récit qui se passe en 2017, une famille avec un enfant mutique depuis fort longtemps, décide d’emménager dans cette bâtisse. Mais voilà, Orla, notre protagoniste féminin de cette époque, se retrouve rapidement seule avec son fils et des choses étranges commencent à se produire, des bruits, des conversations mystérieuses entre son enfant et… on ne sait quoi. Bref, l’angoisse commence pour cette jeune femme. De l’autre côté, en 1976, nous avons Lydia qui est une gouvernante s’occupant avec beaucoup d’amour et de passion des enfants d’une veuve qui ne s’en sort plus toute seule. Jusqu’ici, tout est logique et normal, mais la maison va lui réserver de terrifiantes surprises. Surtout que cette entité, ou chose, ou force du mal semble décidée à s’en prendre surtout aux enfants, et cela peut importe les époques ou se déroulent les faits. Nous voilà donc plongés dans l’histoire d’Orla et de Lydia, luttant contre la maison et ce qui semble l’habiter afin de protéger les plus petits. L’ambiance est lugubre, sombre et vraiment angoissante au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire. La folie s’installe progressivement, le doute également, après tout, pas tout le monde ne va tout de suite penser à quelque chose de paranormal lorsqu’un évènement un peu étrange se produit. L’histoire m’a vraiment plu, j’ai aimé cette montée en tension progressive, les rebondissements et les moments plus psychologiques.
emytournelespages
• Il y a 1 mois
Dans ce roman gothique, tout commence par un déménagement : un peu comme dans tous les grands films et séries d’horreur. De nos jours, une famille comme les autres s’installe alors dans un manoir qui a été le théâtre de plusieurs drames. En parallèle, on suit une nourrice des années 1970, qui travaille pour une mère de famille débordée. Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé les personnages féminins d’Orla et de Lydia - la nourrice des années 1970. Malgré les décennies qui séparent leurs histoires, elles vivent plus ou moins la même chose dans ce manoir perdu du Dorset. Orla, c’est une mère et une épouse imparfaite, mais qui fait comme elle peut pour s’habituer à cette nouvelle vie, bien qu’imposée par son mari - mari qui est alors le cliché de l’homme qui prend toutes les décisions mais qui n’est jamais là. Elle m’a fait beaucoup de peine parce qu’elle subit son mariage, a abandonné sa passion pour devenir une mère au foyer complètement délaissée. Quant à Lydia, elle s’occupe plus des enfants qu’elle garde que leur propre mère, les considère presque comme les siens et a une relation très belle avec l’un des membres de la fratrie. Pour le coup, elle m’a beaucoup touchée dans sa relation avec ce petit garçon, alors que je n’ai pas du tout accroché au personnage de Sara, qui je trouve, fait vraiment froid dans le dos. En plus du fait qu’elle n’a pas l’air d’être plus que ça attachée à ses enfants, et qu’elle traite assez mal Lydia à certains moments. Ensuite, j’ai beaucoup apprécié l’ambiance de ce roman. Tout de suite, on sent que quelque chose cloche dans cette maison, qu’elle est comme vivante… Alors qu’elle est en fait habitée par les drames qui s’y sont produits des années plus tôt. Si l’ambiance est très réussie, je m’attendais à plus de rebondissements dans cette lecture, à plus de phénomènes surnaturels, et c’est là que réside ma principale déception concernant ce livre. Je m’attendais vraiment à des événements bizarres, à une énorme touche de surnaturel, d’esprits, un peu comme dans Supernatural et autres… Mais je n’y ai malheureusement pas trouvé ce que je recherchais. Autrement, c’est une histoire qui se suit facilement malgré les changements d’époques et de points de vue. Grâce à ça, le roman a su me tenir en haleine, même s’il a quand même quelques longueurs, et des rebondissements qu’on espère mais qui finalement ne sont pas si forts. Cela reste en tout cas une lecture agréable autour d’une maison hantée, malgré ce petit quelque chose qui m’a manqué pour l’apprécier vraiment. Ce roman peut alors être un bon choix pour commencer progressivement des lectures horrifiques.
Mioon
• Il y a 1 mois
Le Reeve est une superbe maison située en bord de mer, dans le Dorset. Au fil des années, bien des propriétaires s'y sont succédés, donc la famille de Orla et celle pour qui travaille Lydia en tant que nounou. La maison idéale est le premier livre de Kate Collins, et j'ai apprécié son style agréable et fluide. Le rythme est lent, presque pesant, ce qui colle bien à cette ambiance en apparence tranquille mais où un petit quelque chose de dissonant pointe sans jamais se faire entendre vraiment. L'idée de suivre les deux époques est intéressante, surtout qu'en étant attentif, on se rend vite compte que les liens entre ces époques sont plus compliqués qu'il n'y paraît au premier abord. Concernant l'histoire et ses personnages, j'ai eu envie de lire les commentaires du site avant de rédiger le mien, et là ça a été une énorme surprise : j'ai eu l'impression de ne pas avoir lu le même livre que la plupart des gens. J'ai vu beaucoup de commentaires de gens qui s'étaient attachés à Orla et Lydia, allant jusqu'à qualifier le mari de Orla de toxique, ou à critiquer Sara, beaucoup de gens les plaignent et les considèrent comme des héroïnes... mais personnellement ça n'a pas du tout été mon cas. Lydia est une nounou qui s'occupe des enfants de Sara, une femme veuve qui vient tout juste de perdre son mari des suites d'une maladie, et qui a choisi d'offrir une année sabbatique à sa famille à la campagne. Orla est une femme mariée, qui a déménagé dans le Dorset avec ses deux enfants pendant que son mari travaille à Londres et effectue les allers/retours. Ca, c'est la situation initiale de ces deux femmes, mais au fur et à mesure, elles vont changer, et pas en bien. Alors qu'elle ne sait pas gérer sa propre vie, Lydia se permet de juger très durement la famille pour qui elle travaille. Elle reproche ainsi au mari décédé d'avoir choisi l'hospitalisation à domicile et de ne pas être mort assez rapidement, ce qui est d'une violence inouïe. Mais elle juge Sara aussi, mère qui se retrouve veuve et qui peine à retrouver un équilibre familial, qui essaye de se couper du monde avec ses enfants le temps que tous aillent mieux. Obnubilée par l'un des enfants, elle n'hésite pas à critiquer les autres (Owen est le fils de sa mère, les jumelles se suffisent à elle-même), jusqu'à s'offrir une place dans la famille qui n'est pas la sienne. Pire, elle désobéit souvent à Sara, allant jusqu'à commettre l'irréparable : suspendre une paire de ciseaux au-dessus du lit d'un bébé. Si Lydia était sans doute une bonne nounou à Londres, arriver au Reeve l'entraine sur une pente glissante où elle se laisse dégringoler sans jamais se remettre en question, se plongeant au contraire dans une attitude à la fois victimaire et accusatrice. Orla aussi suit ce chemin destructeur : elle se coupe de plus en plus de ses enfants, se fatiguant d'eux, se perdant dans sa peinture, et surtout devenant de plus en plus alcoolique. Bien qu'étant persuadée que la maison veut tuer ses enfants (et ayant des réactions totalement disproportionnées par moment, comme avec la chaussure), elle ne les surveille pas, préférant s'occuper d'elle-même, et ce peu importe les accidents qui se multiplient. Lorsque Sam tombe de l'arbre, elle accuse ainsi le jardinier. Et lorsque Sam manque de se noyer parce qu'elle-même s'est endormie, elle fait pire puisqu'elle choisi de culpabiliser Sam lui-même, rejetant ainsi sa faute sur les épaules de son propre enfant. A mes yeux, son mari n'est pas toxique, c'est juste un père responsable qui s'inquiète de voir sa femme sombrer dans l'alcoolisme au point de mettre en danger ses enfants (et qui va même jusqu'à boire en cachette). Au final, le Reeve (dont la traduction donnée en fin de livre est très intéressante) m'est apparue comme un enfant : égoïste, désirant l'entière attention de sa mère, jusqu'à être parfois cruel sans s'en rendre compte. Un enfant exigeant, fatiguant, qui fait ressortir le pire chez certaines personnes qui l'habitent. Seul petit bémol, j'ai trouvé la fin rushée et trop peu claire. J'aime beaucoup les fins ouvertes, mais là j'ai trouvé que le livre reposait un peu trop sur l'interprétation sans jamais offrir de véritable réponse, ce qui est un peu dommage. En bref, un livre agréable malgré sa fin un peu trop floue.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782365698368
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 400
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- Dimensions
- 227 x 142 mm
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23,00 € Grand format 400 pages