Le dernier bistrot : Le livre de Anna Véronique El Baze

Sous forme d'un huis clos, ce livre aborde le destin de 5 personnes, toutes en ce 24 décembre réunies dans un bistrot #127863;#127867; . Son patron tient cet établissement suite à une promesse faite à son père mais la difficulté de gestion et la conjoncture ainsi que la dureté du métier tenir parole devient un fardeau trop lourd à porter il entraîne un "fort Chabrol". A partir de là, joies, pleurs et cris vont réunir cette petite communauté durant cette nuit de noël#127876; Les chapitres sont courts, le style dynamique avec pas mal de dialogues et description juste attachante des personnages. J'ai passé un bon moment avec des passages assez triste et un dénouement prévisible même si j'ai cru que l'autrice avait imaginé une autre fin #129764;

Avec son style fluide et ses descriptions saisissantes des comportements humains, Anna Véronique El Baze réussit à capturer l’essence d’un huis clos empreint de solitude. Le personnage du patron, complexe et intrigant, apporte une profondeur inattendue. Cependant, j’ai trouvé la trame convenue et les personnages secondaires trop stéréotypés. Faut-il malgré tout se plonger dans Le dernier bistrot#8201;? Découvrez-le dans cette critique. Comment débute le livre#8201;? Une jeune femme agonise sur son lit. Elle sent le sang autour d’elle, mais elle ne veut pas se souvenir. Enfin, elle entend des voix qui hésitent, mais finalement comprennent qu’elle est vivante. Au Bar de l’Avenir, le patron essuie des verres, se demande à quoi ça sert ce qu’il a fait jusqu’ici. D’ailleurs, son bar est vide, à exception de Fred, un jeune homme dans un fauteuil roulant. Il est là tous les jours, mais le patron ne l’aime pas, ce n’est pas son enfant. Qu’en ai-je pensé#8201;? L’intrigue est convenue et la tension n’est pas toujours présente, peut-être parce qu’il manque des informations. J’ai peiné à croire à cette histoire, et encore moins à la fin. Le livre oscille entre thriller glauque et optimisme contre toute attente. En revanche, j’ai apprécié les descriptions des comportements des clients.

Voici mon retour de lecture sur "Le Dernier Bistrot" d'Anna-Véronique El Baze. Paris, un 24 décembre. La nuit est tombée. Une jeune femme semble endormie sur son lit. Une tache de sang s’élargit près de sa tête. Non loin de là, les néons du Bar de l’Avenir clignotent encore. C’est un soir comme tant d’autres dans ce vieux bistrot de quartier. Le patron, un homme à la carrure imposante essuie des verres à la chaîne ; Fred, l’habitué, ancien soldat des forces Barkhane sirote un verre, calé dans sa chaise roulante. Quelques esseulés viennent se réfugier dans le bar. Chacun porte une histoire, des failles, un espoir. Le patron les jauge, étrangement silencieux. À 21 h 30, il verrouille sa porte, sort une arme et met la salle en joue. La nuit sera longue, chahutée, violente. Personne n’en sortira indemne. "Le Dernier Bistrot" est un roman noir qui nous emmène dans le Bar de l'Avenir, un bistrot parisien comme il en existe de nombreux. Un endroit où des âmes esseulées se posent, en ce soir du 24 décembre. Des habitués qui côtoient le patron. Six personnages dont la personnalité est assez fouillée, ils sont crédibles ces hommes et ces femmes en ce soir de Noël. Ils sont là, un soir comme tant d'autres. Ils ignorent les attentions du patron.. Ils ignorent que la nuit risque d'être longue.. très longue.. J'ai apprécié la structure de ce roman, l'histoire, les personnages. J'ai pris plaisir à le lire presque d'une traite. L'autrice a su me surprendre et me captiver. C'est simple, et ça fonctionne parfaitement. Il m'est difficile d'en dire plus car comme souvent avec les romans noirs, trop en dire risquerait de vous gâcher le plaisir ! "Le Dernier Bistrot" est une très bonne surprise que je vous recommande et note cinq étoiles.

Le bar de l'avenir est un bistrot parisien quelconque, terne, sans charme particulier, qui accueille tous les jours son lot de piliers de bar, de pochtrons, d'esseulés, de laissés pour compte, bref, c'est loin d'être un bar branché, sympa et à la mode. Comme chaque jour, le patron sert ses clients sans empressement ni sourire, on est loin du type convivial qui adore discuter avec les gens. Lui, il est âgé, renfermé, et s'il tient le bar c'est uniquement parce que c'était le rêve de son père, mais lui, des rêves, ça fait bien longtemps qu'il n'en a plus et en ce soir du 24 décembre, tout va aller de travers et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça va sévèrement déraper. Les clients qui ont eu le malheur de s'arrêter là pour la soirée vont s'en mordre les doigts. Nous allons faire la connaissance de Fred, cloué dans son fauteuil roulant, Christophe qui jongle avec deux femmes dans sa vie, Fabrice, l'infirmier en psychiatrie, Rokia, une mère célibataire qui a du mal à s'en sortir, Nour, qui ne vit que pour son travail et Marilyne, qui vend son corps, six personnes qui sont venues boire un verre et oublier pour un moment leur travail, leur famille, leurs soucis, leurs secrets et parfois aussi qui ils étaient. Ce roman est un petit bijou, sensible, poétique, émouvant et finalement inoubliable.