De cendres et de flammes : Le livre de Kate Mosse

En 1706, au nord de Tenerife, Ana, Tomas Perez est enterré loin du cimetière car il a été retrouvé mort par suicide . Sa fille Ana n'admet pas cette version, certes sa famille connait une période financière difficile mais son père et elle avaient bon espoir de faire une belle vendange cette année. Elle doit également s'occuper de sa mère et de ses petits frères jumeaux plus occupés à aller regarder les bateaux du port qu'à l'aider . Alors qu'elle tente de comprendre qui a pu commettre ce qu'elle considère comme un meurtre, des signes inquiétants se manifestent : tremblements de terre, nuages de fumée blanche au niveau du sommet du volcan. En voulant prévenir la population aidée par Antonio, l'ami de son père et une marchande de poissons , elle se rend compte que leur inquiétude gêne certains notables qui cachent un bien vilain secret . L'éruption volcanique va tout bouleverser... Roman très court , efficace avec des personnages bien campés sans véritable nuance , le nombre de pages ne permettant pas de appesantir. C'est distrayant pour passer un couple d'heures désœuvré ! Lu en janvier 2025

Un roman court, facile à lire et agréablement écrit, sans aucune prétention. Parfait pour mon trajet en train #x1f68a Aux Canaries, début du 18e siècle, la famille d’Ana vient de perdre le patriarche. Ana se lance dans une enquête. Pourquoi son père se serait suicidé, elle n’y croit pas. En résolvant cette enquête, elle va mettre sa vie en danger, mais sauver celle de nombreux de ses compatriotes.

– De cendres et de flammes - Kate Mosse - L’histoire nous transporte dans le nord-ouest de Tenerife en 1706 et s’ouvre sur la découverte du corps d’un homme au pied de la Montagne Noire. Si tout laisse croire à un suicide, sa fille Ana refuse cette explication simpliste. Armée d’une lettre laissée par son père, elle découvre rapidement qu’il s’agit d’un meurtre lié à des enjeux bien plus sombres. Alors que ses investigations bousculent l’équilibre précaire de la communauté, la colère du volcan menace de tout engloutir. - Le récit se concentre sur quelques jours. L’enquête d’Ana, bien que succincte, dévoile une toile de corruption impliquant les autorités civiles et religieuses, aveugles aux signes évidents de la catastrophe. - La plume brille par sa fluidité, ses descriptions évocatrices et sa précision historique. L’autrice réussit à rendre palpable l’ambiance oppressante de cette île menacée par le feu et la lave. Les chapitres courts, alternant les points de vue, maintiennent le suspense tout en explorant les tensions sociales et les secrets du village. Cependant, la brièveté du récit m’a laissé parfois un goût d’inachevé ; Tout va un peu trop vite, l’intrigue criminelle aurait pu être un peu plus développée. - C’est un court roman de 160 pages qui allie drame humain, enquête et catastrophe naturelle imminente. Même si j’aurais aimé un peu plus de pages à ce récit basé sur un événement historique qui mêle histoire et suspense, je l’ai néanmoins trouvé captivant. J’ai aimé me plonger dans cette époque tourmentée et découvrir ce pan méconnu de l’histoire des Canaries. Une belle lecture.#129392;

Je suis une inconditionnelle de Kate Mosse. Ses romans sont toujours très bien documentés, très fouillés et très juste historiquement parlant. Le dernier en date "De Cendres et de Flammes" nous plonge dans les prémices de l´éruption volcanique du 5 au 14 mai 1706 à Tenerife et plus précisément à Guarachico. A travers l´histoire d´Ana, dont le père vient de se suicider, de ses frères jumeaux et de quelques habitants du plus grand port de Tenerife, nous allons vivre les dissensions entre ceux qui reconnaissent les signes avant coureur de la catastrophe et ceux qui les nient pour protéger leurs intérêts et cacher leur secret que le père d´Ana a découvert. Suicide ou assassinat ? Si comme moi, vous avez visité Guarachico, vous voyez ces piscines à ciel ouvert créées par les coulées de lave, vous voyez sur les pentes de la montagne ces traînées noires qui sont les résidus des 7 coulées. Toute la ville n´a pas été détruite mais du plus grand port de l´île, Guarachico est devenue un simple petit port de pêche. L´écriture est simple, directe. Les chapitres sont courts. Le récit est efficace. Ce roman de 150 pages se lit en une heure mais vous n´en sortez pas indemne. Vous restez imprégné du sort des habitants de Guarachico. Bonne lecture