Et chaque fois, mourir un peu - Livre 1 Blast : Le livre de Karine Giebel
Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde.
De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.
Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...
Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d'une mère, d'un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.
Karine Giebel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, donne vie dans ce treizième roman à Grégory, héros des temps modernes. Tous deux nous forcent à garder les yeux grands ouverts sur que ce l'homme est capable de faire subir à ses semblables et interrogent l'humain qui est en nous, dans ce texte magistral qui embrasse la violence du monde.
Karine Giebel est née en 1971. Elle est notamment l'auteure de:
Meurtres pour rédemption (2006),
Les Morsures de l'ombre (2007), prix Intramuros du festival de Cognac et prix SNCF du polar,
Jusqu'à ce que la mort nous unisse (2009), prix des Lecteurs à Cognac et adapté sur France Télévisions,
Juste une ombre (2012), prix Polar francophone du festival de Cognac et Prix marseillais du polar,
Purgatoire des innocents (2013), prix des lecteurs du Var,
Satan était un ange (2014) et
De force (2016).
Toutes blessent, la dernière tue (2018) a été récompensé par le prix de l'Évêché, le prix Plume d'or du thriller francophone, le prix Évasion et le Book d'or thriller du prix Bookenstock. Son dernier roman,
Glen Affric (2021), s'inscrit lui aussi dans la liste de ses succès. Les livres de Karine Giebel se sont vendus à plus de deux millions d'exemplaires à ce jour et sont traduits dans une douzaine de langues.
De (auteur) : Karine Giebel
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
passion_aufildespages
• Il y a 2 semaines
Un mélange puissant de fiction et de réalité historique. Karine Giebel, habituellement connue pour ses thrillers, m'a transporté ici dans un récit profondément humain et bouleversant. Grégory, un infirmier humanitaire de la Croix-Rouge Internationale, mari et père aimant est pourtant incapable de rester loin des zones de conflits et de catastrophes. Son besoin d’aider est plus fort que tout. Mais chaque mission laisse des cicatrices invisibles : des images insoutenables qui hantent ses nuits, des cauchemars qui s’accumulent. À travers lui, on découvre l’envers du décor des missions humanitaires. Karine Giebel s’est appuyée sur des archives pour décrire avec une précision glaçante le quotidien des soignants sur le terrain : la brutalité des guerres, les exactions des militaires et milices, la souffrance des civils. Une violence qui semble sans fin, un engrenage infernal qui dépasse l’entendement. Et même lorsqu’il rentre en France, Grégory ne trouve pas de répit. Comment continuer à vivre normalement après avoir vu l’horreur ? Son combat intérieur est aussi rude que ceux qu’il affronte sur le terrain. On prend pleinement conscience des ravages psychologiques qu'engendrent ces missions. Un livre dur, mais essentiel. Karine Giebel rend hommage à ces soignants qui donnent tout pour les autres, parfois au péril de leur propre équilibre. Elle rend également hommage à Denis Mukwege et son combat contre les violences sexuelles en RDC. Et surtout, elle nous rappelle que, même dans l’horreur, il reste une part d’humanité.
Johan95
• Il y a 3 semaines
Livre très intéressant quelque soit ou sont les guerres les mêmes atrocités sont perpétrées. Karine Giebel a encore frappée fort. J'ai lu tous ses livres mais celui ci est vraiment différent. En fait ce n'est pas une critique mais plutôt à engager les personnes à le lire.
1001histoires
• Il y a 3 semaines
Depuis sa publication chez Fleuve noir il y a 15 ans, les romans de Karine Giebel ont souvent attiré mon attention d’autant plus que son lectorat souvent enthousiaste allait grandissant. La curiosité m’a fait franchir le pas, je viens de lire les deux tomes de « Et chaque fois, mourir un peu », 1200 pages au total. Grégory Delaunay et Paul Schmid ont commencé à travailler ensemble en février 1994 dans un hôpital de Sarajevo durant la guerre en Bosnie-Herzégovine. Paul est un jeune chirurgien suisse « Tantôt généraliste, psychiatre ou chirurgien de guerre, tantôt administrateur hors pair ou clown pour les enfants hospitalisés, il est prêt à relever tous les défis, à assumer toutes les responsabilités. Outre ses talents de médecin, Paul est doué d’une extraordinaire empathie, d’un humour ravageur et d’une humilité incroyable ». Grégory est un infirmier français. Après une longue préparation il a effectué sa première mission pour le Comité International de la Croix Rouge ( CICR ) dans un hôpital du Nord Kenya à la frontière avec le Soudan « Et puis il y a eu le choc frontal…La guerre, la vraie, dans toute son horreur». Les missions pour le CICR réunissent Grégory et Paul. Le Rwanda en 1995. La Tchétchénie en 1996 et 1997 Karine Giebel fait défiler le temps à une vitesse folle. Style précis, incisif, des mots soigneusement choisis, une concision d’une rare efficacité, des précisions et des détails lorsqu’il faut. En quelques phrases elle décrit la situation géopolitique et historique des zones de conflit, le désastre humanitaire, la souffrance et l’abnégation des personnels du CICR face aux choix déchirants de la médecine de guerre et humanitaire. Le lecteur imagine aisément le sang, les larmes, la souffrance, la mort. La lecture devient vite éprouvante non seulement à cause d’un vocabulaire « sanglant » mais aussi parce que Karine Giebel révèle raconter la vérité. Elle a effectué de minutieuses recherches historiques dans les archives du Comité international de la Croix Rouge ( CICR ). Grégory supporte de moins en moins sa vie en France. Il y a pourtant une famille, sa mère Chantal, sa compagne Séverine et sa petite fille Charlène. Son poste à l’hôpital de Digne l’ennuie, les images de la souffrance et de la mort le hantent et l’attirent. Lorsque Paul lui propose une nouvelle mission, il accepte, comme un soulagement. Bosnie-Herzégovine, 1997 . Colombie, 1999 . Ingouchie, 2000 . Srebrenica, 2001. Casamance, 2002. Libéria, 2003. Enfants soldats, mines, bombes, tortionnaires, épidémies, séismes. Litanie de phrases ( souvent les mêmes ) exprimant la souffrance : » Si tu savais, mon amour … Si tu savais combien j’ai mal. Combien chaque respiration me plonge dans la douleur» . « Aujourd’hui, le couvercle de ma sépulture s’est ouvert » . J’ai souvent été gagné par la lassitude face à cet inventaire de souffrances mais il faut reconnaitre le talent de Karine Giebel pour relancer l’intérêt du lecteur, surprendre et maintenir le suspense en interrompant ses récits lorsque la tension est maximale. Je me suis aussi étonné face à la capacité de Gregory à encaisser, certes non sans vaciller, autant d’horreurs. Grégory n’est pas épargné par le malheur lorsqu’il revient chez lui dans les Alpes-de-Haute- Provence. Sa vie personnelle est une suite interminable d’épreuves. Dès l’âge de 12 ans il a perdu son père tué dans un accident de voiture. Il n’en finit pas de devoir se reconstruire en permanence. En juin 2000 Grégory refait sa vie avec Zina et son jeune fils Anton réfugiés tchétchènes. Il considère Anton comme son propre fils et mène lorsqu’il est en France un travail éprouvant pour panser les séquelles psychologiques que le jeune garçon a subi durant sa courte vie dans son pays natal. Cachemir, 2005. Province du Kivu au Congo, 2006 et 2007. Bande de Gaza, 2009. Au CICR il y a des tests, Grégory doit entamer une psychothérapie. « Enfoiré de merde ! Putain de toubib à la con ! Je suis pas fou, pauvre connard ! » Neuroleptiques et anxiolytiques. Phobies, fuir les gens, cauchemars, angoisse, abattement, exaltation. Mais Gregory a la perspective presque salvatrice ou pour le moins réparatrice de bientôt repartir en mission « Ça ne finira jamais. La pourriture est à l’intérieur de l’humain, comme le ver dans le fruit ». La situation au Congo est détaillée. Un massacre sanglant, des tortures psychologiques. Vacciner, amputer, réparer les femmes violées. Gregory travaille avec le docteur Denis Mukwege futur Prix Nobel de la paix. Le livre 1 de « Et chaque fois, mourir un peu » s’achève en octobre 2010, Grégory et Paul sont faits prisonniers par les talibans. J’ai bien aimé l’Histoire et la mise en avant de catastrophes humanitaires et le récit du travail à la fois immense et dérisoire du CICR pour atténuer les blessures des survivants. Avec un style narratif venu tout droit du thriller, Karine Giebel réussit à raconter l’Histoire avec talent. Le personnage de Grégory est central, son portrait est approfondi notamment à travers les effets psychologiques conséquences des horreurs professionnelles et personnelles vécues et qui progressivement et insidieusement le font vaciller comme sous l’effet d’ondes de choc et de souffles ou BLAST comme le sous-titre de ce livre 1. Karine GIEBEL – Et chaque fois, mourir un peu . Livre 1 – Blast . Parution mars 2024, Éditions Récamier Noir . ISBN 9782385770358 . Présentation éditeur : Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde. De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit. Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques. Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame... Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison. Choisir. Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant. Choisir. Endurer les suppliques d'une mère, d'un père. Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu. Choisir. Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures. Choisir. Et chaque fois, mourir un peu.
bumblebee78
• Il y a 4 semaines
Et chaque fois mourir un peu - livre 1 : Blast Gregory est un infirmier français du CICR dévoué à sa tâche. Au coeur des préoccupations de cet homme courageux et droit, l'humain avant tout. Sa mission sauver des vies partout dans le monde. L'homo sapiens, quelque soit la latitude sachant faire preuve d'imagination pour être le boucher de sa propre espèce. L'infirmier revient régulièrement se ressourcer auprès de sa famille dans son havre de paix au coeur des Alpes de haute Provence. Mais l'adrénaline des terrains de guerre lui manque forcément. Un drame personnel va accélérer cette fuite en avant vers la prise de risque et peut-être celle de trop. Un roman noir de haute intensité dans lequel Karine Giebel nous emmène sur les terrains de conflits et de catastrophes que l'homme ou la nature nous infligent régulièrement. Avec ce livre, nous sommes parfois dans un ascenseur où l'on aurait appuyé sur le bouton du 3 ème sous-sol de l'âme humaine. Bien entendu, très envie de lire le livre 2.
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
-
- EAN
- 9782385770358
-
- Collection ou Série
- Récamier Noir
-
- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 480
-
- Dimensions
- 227 x 145 mm
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22,00 € Grand format 480 pages