Leur chamade : Le livre de Jean-Pierre Montal

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Un roman bouleversant sur le fossé entre les époques et les générations, la violence du désir, les mystères de l'art et la fugacité de la beauté.

Même le plus austère des bâtiments peut avoir sa part de beauté, à condition que soit réuni en lui le " juste dosage de brutalité et de grâce ". Architecte reconnue, Edwige Sallandres a toujours recherché cet équilibre idéal – aussi bien dans son travail que dans sa vie personnelle. Mais à la mort de sa mère, elle découvre un journal intime qui fait tout vaciller. Rédigé en 1968, l'année où ses parents se sont rencontrés sur le tournage du film La Chamade, d'Alain Cavalier, ce cahier conserve le souvenir de l'élégance de son actrice principale, Catherine Deneuve, de la fièvre des événements de mai et du tumulte des sentiments. Edwige pensait connaître chaque détail de l'histoire... Pourtant, ce passé qui resurgit lui réserve un ultime secret, et la pousse à renouer avec Daniel Giesbach, architecte surdoué, homme imprévisible et parfois insupportable, qui fut son amant.

Avec Leur chamade, Jean-Pierre Montal signe une fresque mélancolique sur le fossé entre les époques et les générations, la violence du désir et la fugacité de la beauté. Un roman bouleversant, où la lucidité et l'ironie ne sont jamais que le revers d'une profonde tendresse.

De (auteur) : Jean-Pierre Montal

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" À cause de la peinture mélancolique que Montal fait du XVIe arrondissement, on pourrait le comparer à Modiano. Mais l'auteur, également moraliste caustique à ses heures, fait plutôt penser à un Flaubert féru de béton armé. "|Louis-Henri de La Rochefoucauld
L'Express
" Jean-Pierre Montal bâtit un roman dans lequel deux générations et deux sociétés se font face dans un jeu de miroirs déformants. Avec l'élégance d'un Modiano, il chante la beauté éternelle de Paris. Mélodie désaccordée du bonheur, Leur chamade bat au rythme des cœurs qui s'emballent, virevoltent et déraillent. "|Léonard Desbrières
Le Parisien Week-end
" À chaque livre, Jean-Pierre Montal met la barre un cran au-dessus. Construction, sensibilité, vision, Leur chamade est un roman de grande hauteur, 33 étages en surplomb des normes. "|Bertrand Burgalat
Rock & Folk
" Un roman gigogne et très architecturé, aussi exquis que saganien. [...] L'esprit des lieux infuse ce roman au charme certain. "|Olivia de Lamberterie
Elle
" Le goût, sensible dans l'amour pour le béton et les belles phrases d'un monde d'avant, est à la fois fragile et brutal, pas forcément évident à partager, décliné aussi à travers de subtiles références musicales. Mais il est l'affirmation d'une identité si superbement littéraire qu'on lui cède sans peine. "|Fabrice Gabriel
Le Monde

Avis Babelio

VALENTYNE

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 10 mois

La narratrice, Edwige, a la cinquantaine. Elle vient de perdre sa mère et réalise donc un « voyage dans le temps ». Elle est aidée en cela par le journal de sa mère que lui communique un de ses amis. On va donc osciller entre 1968, date de réalisation du film La chamade par Alain Cavalier ( La rencontre de ses parents, le renoncement de sa mère à l'indépendance pour s’occuper de sa famille) et de nos jours… Ce livre retrace également quelques épisodes de la vie d'Edwige (notamment son « idylle » avec son patron, qui vingt ans après se fait rattraper par le mouvement Metoo. C'est un roman qui m'a plu d'un côté et qui m'a gênée de l'autre (le « secret » qu'Edwige découvre dans le journal est tellement évident.) Edwidge la cinquantaine sans enfants fait le point sur sa vie et cela m'a attristée.

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soleil

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Saint-Haon-le-Châtel. Edwige Sallandres est enfant lorsqu' elle met la main sur le journal intime écrit par sa mère Jacqueline. La vie de cette dernière défile sous ses yeux : le tournage du film d'Alain Cavalier, mai 68, sa rencontre avec François qui deviendra son époux. La fillette est fascinée de découvrir que sa mère a côtoyé Catherine Deneuve, que son père a éclipsé Philippe, un rival. Devenue adulte, Edwige est architecte. Alors qu'elle enterre sa mère, elle remet la main sur le journal maternel et découvre un fait majeur qu'elle avait jusqu'alors oublié. #128153;"Leur chamade", un titre pour deux œuvres : l'une cinématographique et l'autre littéraire. Les acteurs et contemporains de la première se mêlent aux personnages de la seconde pour faire l'histoire. Jean-Pierre Montal concentre le roman sur le travail d'Edwige, sa relation avec Daniel, architecte talentueux qui fut son employeur et amant. Par touches, il incruste les extraits du journal et met sur pause en pointillés le cours de la vie de cette femme. L'équilibre entre le passé et le présent est réussi. il n'y a point de linéarité dans l'histoire car outre le caractère de Daniel qui évite toute monotonie, la révélation et ses conséquences sont subtilement et habilement traitées. J'ai beaucoup aimé lire cette histoire empreinte de pudeur, d'élégance, de nostalgie, dont le titre qui évoque deux arts est traité en ce sens par l'auteur : à de multiples reprises lors de ma lecture, j'ai vu les scènes d'un film. Excellente lecture avec un coup de cœur pour la force et la délicatesse qui se dégagent lors d'une scène finale dans un café. Deuxième roman que je lis de l'auteur. Je signe pour le prochain.

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Bazart

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Jean-Pierre Montal creuse tranquillement son sillon. Une belle illustration avec “Leur chamade”, son quatrième roman, l’élégant récit de la mémoire à l'univers assez modianesque Il signe tant un roman d’amour qu’un roman sur la beauté et le goût de l’architecture et les coulisses du tournage du film La Chamade, adaptation d'Alain Cavalier d'un roman choc de de Françoise Sagan sur la passion amoureuse. Tout en finesse et en lucidité, “Leur chamade” nous entraîne quelque part entre le Quartier latin et les pyramides de La Grande Motte, entre Mai 68 et l’incendie de Notre-Dame. Une déambulation entre les lieux et les époques entre découverte du luxe, coulisses du cinéma, engagement politique et quotidien d'une vie de famille restreinte qui ne font pas le poids face aux rêves de la jeunesse.

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Cartouches

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Architecture et robe de soie Edwige Sallandres, architecte de 50 ans, se rend à Saint-Haon-le-Châtel dans la maison familiale, pour le décès de sa mère Jacqueline. A la recherche de l’ultime tenue qui viendra habiller sa mère, elle repense à la robe Yves Saint-Laurent que celle-ci a porté pour la première fois 50 ans plus tôt. Edwige se replonge dans la lecture du journal intime de sa mère qu’elle avait découvert lorsqu’elle était enfant : Jacqueline débute ce journal intime en mars 1968, lorsqu’elle est embauchée comme assistante scripte sur le tournage du film #119871;#119886; #119862;#8462;#119886;#119898;#119886;#119889;#119890; d’Alain Cavalier (adaptation d’un livre de Françoise Sagan avec pour acteurs principaux Catherine Deneuve et Michel Piccoli). Le récit de son journal est perturbé par les événements de mai 68 auxquels elle prend part de loin et s’achève par sa rencontre avec François, qui deviendra le père d’Edwige. L’ancienne associée d’Edwige dans un cabinet d’architectes la recontacte, paniquée : son associé actuel, l’architecte réputé Daniel Giesbach, est accusé d’harcèlement sexuel par des employées de leur agence d’architecture. Les témoignages sur les réseaux sociaux se multiplient ##119886;#119903;#119888;#8462;#119894;#119901;#119900;#119903;#119888;. Les mœurs de 2020 ne sont plus celles des années 90 : Daniel et Edwige on eut une liaison lorsque Edwige débutait au sein de l’agence de Daniel (de 20 ans son aîné) qui était déjà un architecte renommé. L'auteur retrace l’histoire d’amour ratée entre Daniel et Edwige, leurs discussions et déambulations parisiennes autour de l’architecture. « #119871;#119890;#119904; #119886;#119903;#119888;#8462;#119894;#119905;#119890;#119888;#119905;#119890;#119904; #119891;#119886;#119887;#119903;#119894;#119902;#119906;#119886;#119894;#119890;#119899;#119905; #119889;#119890;#119904; #119903;#119906;#119894;#119899;#119890;#119904; #119890;#119905; #119897;#119890;#119904; #119888;#119894;#119899;#119890;#769;#119886;#119904;#119905;#119890;#119904; #119889;#119890;#119904; #119891;#119886;#119899;#119905;#119900;#770;#119898;#119890;#119904;. #119862;’#119890;#769;#119905;#119886;#119894;#119905; #119897;’#119900;#119903;#119889;#119903;#119890; #119889;#119890;#119904; #119888;#8462;#119900;#119904;#119890;#119904;. » #119923;#119942;#119958;#119955; #119940;#119945;#119938;#119950;#119938;#119941;#119942; est un roman nostalgique abordant le fossé qui sépare les générations, entre Edwige et sa mère, entre Daniel et l’époque actuelle. Edwige peine à comprendre sa mère, femme au foyer corsetée dans sa vie bourgeoise, qui se marie juste après la révolution des mœurs de mai 68 ; alors qu’Edwige, bien que plus libre (mais quelle liberté ?) ne s’est pas soumise à ces injonctions. A la mort de sa mère, elle devient orpheline, mas une réalité plus dure la frappe : elle est seule, sans enfant, ni mari, avec son seul métier comme horizon, sa seule agence comme compagnon, ses bâtiments comme enfants. Suprêmement construit, ce roman à tiroirs superpose les époques et les récits : du journal intime fondateur de Jacqueline, à la relation amoureuse entre Edwige et Daniel, aux difficultés présentes (Daniel qui se débat avec #Metoo et Edwige avec sa mélancolie). On retrouve dans #119923;#119942;#119958;#119955; #119940;#119945;#119938;#119950;#119938;#119941;#119942; des thèmes chers à l’auteur : la France de l’après mai 68 (abordée dans #119923;#119938; #119925;#119958;#119946;#119957; #119941;#119958; #120787;-#120789;), celle des années 90 (#119923;#119942;#119956; #119938;#119951;#119951;#119942;#769;#119942;#119956; #119917;#119952;#119940;#119945;), l’architecture (avec des références et considérations très poussées sur l’urbanisme et le Brutalisme, du Corbusier à Parent, de Pouillon à Simounet) ou encore le cinéma (il est l’auteur d’un essai sur Maurice Ronet). Jean-Pierre Montal a su en quelques romans s’imposer comme un auteur qui compte, par son style fin, par les décors et ambiances qu'il sait installer. #119923;#119942;#119958;#119955; #119940;#119945;#119938;#119950;#119938;#119941;#119942;, quatrième roman de Jean-Pierre Montal est publié par les élégantes Editions Séguier.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782840499114
  • Collection ou Série
    L'Indéfinie
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    256
  • Dimensions
    214 x 154 mm

L'auteur

Jean-Pierre Montal

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20,00 € Grand format 256 pages