Plus heureux que jamais : Le livre de Adam Silvera

Cette histoire, c’est celle d’Aaron. Il vit une vie difficile dans le Bronx où chacun essaye de s’en sortir comme il peut. Aaron a retrouvé son père mort suicidé dans la baignoire, il a vécu des choses moches, mais il est aussi entouré de belles choses qui l’aident. Comme Geneviève sa petite amie, ou Thomas ce garçon qu’il va rencontrer et avec qui il va devenir ami. Il aussi une maman géniale, et un frère cool même s’il le cache. Seulement est-il vraiment heureux ? Et l’institut Leteo peut-il l’aider à le devenir ? Je suis plutôt mitigée par cette lecture. Je m’attendais à adorer pour deux raisons. J’avais beaucoup aimé « Et ils meurent tous les deux à la fin » du même auteur, et le résumé me donnait envie et j’étais sûre de ressentir beaucoup d’émotions. Et en fait non. On passe une grosse partie du bouquin à parler des ado et de leurs hormones. C’était fatigant. On s’immerge bien sûr dans la vie d’Aaron, dans ses pensées, et dans ce qu’il ressent, mais même si c’est pas toujours facile pour lui, je suis quand même un peu resté au bord de la route. Je m’attendais à ce qu’on parle beaucoup plus de l’institut Leteo, des dérives possibles, de ce que ça apporte vraiment, de comment ça se passer, etc. Mais en fait Leteo est juste une excuse pour faire réfléchir Aaron sur le bonheur. Il n’y a que vers la fin que j’ai vraiment ressentit tout un florilège d’émotions et que j’ai pleuré et pleuré encore. On aurait dit que l’auteur avait tout gardé pour la fin et même si elle m’a plu, je pense que mon avis reste quand même mitigé parce qu’il fallait se taper les trois quart du livres avant (surtout que certaines choses tournaient un peu en rond). L’auteur a fait une espèce de chapitre bonus, comme étant la vrai fin, et c’était sympa, mais au final j’aurais presque préférée qu’il s’arrête avant. En bref, ce n’était pas une mauvaise lecture, mais je m’attendais à beaucoup plus, d’où mon avis en demi-teinte.

Adam Silvera m'a une fois de plus brisé le coeur en mille morceaux. Le début m'a laissé dubitatif, mais à partir de la tranche "Malheureux" et sa révélation fatale, je n'ai plus lâché le livre. Un coup de poing au cœur, dur, fort, bouleversant comme rarement, qui fait pleurer par tant de justesse. Aaron est un personnnage que je n'oublierai jamais, pas de Leteo pour moi, jamais. Merci !!

J'avais déjà lu les deux romans de Adam Silvera " le premier qui meurt a la fin" et " et ils meurent tous les deux a la fin". Je suis tomber amoureux , la façon d'Adam Silvera d'écrire ses romans est incroyable . C'est un auteur que j'adore et je me suis mis en tête de lire tous ces livres. Plus heureux que jamais est un livre que je classe dans mon top3. C'est un livre qui m'a fait éprouvé beaucoup de sentiments a la fois. La révélation qui nous fais "réaliser" que la plus part des ses souvenirs ont été enfouis au plus profond de son esprit. J'ai trouvé dés le début que Aaron caché quelque chose , qu'il se mentait a lui même au sujet de Geneviève et mes soupçons se sont avérés juste . Pour moi ce livre est une pépite et je prends son histoire très a cœur.

Le livre d'une vie. J'ai lu ce livre après la recommandation d'un ami,e t franchement, c'est une belle surprise, et je me dois de remercier Adam Silvera de l'avoir écrit. L'histoire d'Aaron m'a parlé, à moi comme à tant d'autres. Si on pouvait oublier tout ce qu'on voulai, qu'est-ce que cela donnerait ? C'est un véritable problème philosophique qui vient se poser, au-delà de la simple histoire de fiction. Et c'est ce qui m'a plu dans ce livre, même si je pense que ce n'était pas le but premier de l'auteur, car je ne l'ai pas trouvé exploré jusqu'à son terme. En effet, la seule chose que je pourrais reprocher à Silvera est de ne pas m'avoir offert le dénouement que j'attendais. Quid des sentiments d'Aaron ? Comment s'en sortirait-il, et pourquoi est-il dans cette situation ? Mais ce n'est pas grave, je vais essayer de poursuivre ce travail et de le mener à son terme. Même le travail inachevé se révèle être un point positif : j'ai maintenant à mon tour matière à écrire, pour poursuivre cette oeuvre. Quoi qu'il en soit, c'est une découverte qu'il me fallait faire. Bien que partielle, c'est une leçon de vie sur la tolérance, les sentiments et la fatalité, que j'ai beaucoup de mal à retrouver dans la littérature contemporaine. Ce livre me parle d'autant plus qu'il évoque des sujets qui me sont familiers. On verse quelques larmes en le lisant, c'est obligé ; je me suis retrouvé à faire des pauses dans ma lecture les yeux embués de larmes, pour encaisser un peu ce que je venais de lire. Mais c'était justement parce que cela évoquait un souvenir chez moi. Mais même si on pleure en le lisant, c'est pour le meilleur. J'ai le sentiment d'avoir appris sur moi-même en lisant ce roman, et c'est quelque chose que je n'avais pas ressenti depuis très longtemps. Je le recommande à tous ceux qui peuvent traverser une mauvaise passe, qu'elle soit liée à des sentiments amoureux non partagés ou pas. Vous en sortirez grandis : pas forcément plus forts, pas forcément détachés de cette personne que vous aimez, mais grandis sur le plan de la connaissance. Vous saurez plus de choses sur vous-même et sur ces sentiments étranges qui vous agitent. Pour finir, j'aimerais dire merci à Adam Silvera. C'est tout ce que je peux dire de plus pour le moment. Merci pour ce déclencheur dans ma vie, ce déclic qui m'a fait comprendre que j'avais une décision à prendre et des choses à faire. Ma vie m'appartient, et avant d'y renoncer, je dois au moins chercher une bonne raison à cela, quitte à ne jamais la trouver. Vous m'aurez alors prouvé que la fuite ne résout pas les problèmes, mais qu'il faut les regarder en face, les subir, en souffrir et ne pas se cacher. Même si l'on n'en sort pas grandi. Des fois, les problèmes arrivent sans raison, il faut juste réussir à les encaisser si on a décidé de rester. Être fort. Jusqu'au bout. Un genou à terre, même les deux, mais jamais la volonté. Vivons avec ferveur.