Raisons et sentiments : Le livre de Jane Austen, Hugh Thomson

Grand format

Archipoche

0 personnes ont réagi

Une magnifique édition illustrée de Raison et sentiments, le classique de Jane Austen, la grande romancière britannique. Une élégante édition avec reliure intégra, préfaces et illustrations d'époque. le cadeau idéal à offrir ou à s'offrir.

Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale étriquée et à l'hypocrisie feutrée.
L'aînée, Elinor, a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s'éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de cœur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments. Jusqu'au jour où Willoughby disparaît...
Publié en 1811, Raison et Sentiments connut un succès immédiat. Il est aujourd'hui considéré comme le premier grand roman anglais du XIXe siècle.

Illustrations de Hugh Thomson

De (auteur) : Jane Austen
Traduit par : Isabelle de Montolieu
Révisé par : Hélène Seyrès
Illustré par : Hugh Thomson

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis Babelio

Bambou65

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 jour

À la mort d’Henry Dashwood, sa femme et ses trois filles sont obligées d’abandonner le domaine de Norland au profit du fils du défunt né d’une première union. Elles s’installent chez un parent généreux John Middleton. Dans leur nouvelle société, Elinor et Marianne, les filles aînées au caractère diamétralement opposé, vivent leurs premiers émois amoureux, entre grandes espérances et terribles désillusions. Ce n’est pas mon premier roman de Jane Austen. J’ai été à nouveau frappée par la vivacité de son style, la façon malicieuse dont elle dépeint la société de son époque. Il y a des passages très drôles, de l’ironie, de l’émotion. Et elle dépeint aussi des travers encore actuels. Pour moi, elle est intemporelle.

Signaler

vbqh9yr65f_1679558390422

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 jours

J’ai adoré me replonger dans l’univers de Jane Austen. La subtilité et l’ingéniosité de ce roman m’ont tenu en haleine. J’ai adoré les personnages d’Elinor et de Marianne. J’ai vraiment compris le côté ironique/comique de Jane Austen. Un roman que je conseille vivement pour les fan ou ceux qui veulent découvrir l’univers de Dame Austen

Gentileschi

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 jours

L’histoire se déroule au cours de la première décennie du XIXe siècle, dans le milieu de la petite noblesse anglaise. Marianne et Elinor Dashwood, deux sœurs profondément attachées l’une à l’autre, se distinguent par leur sensibilité, leur intelligence, leurs dons artistiques et leur beauté. Le roman raconte leur complexe cheminement vers le mariage, dans une société où les relations sociales sont extrêmement codifiées, et où l’union maritale est conditionnée par la fortune et le statut. La dualité annoncée dans le titre peut renvoyer à l’opposition de caractère entre Marianne et Elinor : alors que la première se perçoit en héroïne romantique, fière de mettre à nu son cœur et de ne dissimuler aucune émotion, la seconde comprend l’importance de se plier aux convenances et de masquer ses sentiments, pour se protéger d’un milieu prompt aux jugements et aux commérages. Sense and Sensibility est le premier roman de Jane Austen que j’ai lu, après avoir vu à de nombreuses reprises son adaptation cinématographique de 1995 écrite par Emma Thompson et réalisée par Ang Lee. J’ai pris énormément de plaisir à le lire et cela m’a permis de percevoir pourquoi l’œuvre de cette écrivaine reste si prisée du grand public. L’intrigue dense et haletante mène tambour battant vers un dénouement en forme de happy end (dont on peut certes questionner la vraisemblance (Lucy épouse Robert, vraiment?)), offrant aux lecteur les plaisirs d’un roman d’amour somme toute très bien ficelé. L’identification que provoquent l’histoire et les personnages tient au fond à leur grande banalité (chercher l’amour, se dépatouiller de ses relations sociales… des sujets qui concernent à peu près tout le monde) ; le talent d’Austen est d’exhausser cette banalité par le génie comique d’une narration toujours en décalage par rapport à l’histoire, et par la sagacité de ses analyses psychologiques. Toutefois, au-delà de ce qui pourrait apparaître comme la recette d’un succès littéraire un peu facile, Sense and Sensibility me semble être en réalité un roman complexe et ambivalent. Roman d’amour mais aussi roman satirique, roman de critique narquoise des mœurs et des faiblesses humaines, sa facture renvoie à mes yeux à l’origine étymologique de la satire – satura, le « mélange ». L’économie narrative, les registres, mais aussi les aspects idéologiques sous-jacents m’ont semblé en effet former un ensemble assez « impur », où différentes tendances se mêlent. Au niveau du récit, je perçois trois temps assez distincts, qui correspondent peu ou prou aux trois parties du roman : dans un premier temps, l’intrigue se développe de façon rapide et peu détaillée. On ne sait pratiquement rien, par exemple, de la manière dont naît l’amour entre Edward et Elinor, dont l’existence est révélée en une phrase. Puis, à peu près à partir du moment où Willoughby quitte Barton, la narration se dilate ; l’intrigue est alors plus découpée, et la dimension satirique d’étude de caractères prend son plein essor. Enfin, un troisième temps conclusif (qui débute avec la confession de Willougbhy) s’attarde longuement sur l’explicitation des mobiles psychologiques des personnages et des enjeux moraux qui sous-tendent leurs actions. Cette fin est peut-être l’élément le moins « moderne » du roman, dans la mesure où elle met en avant une morale qui peut sembler extrêmement conventionnelle. Chacun est rétribué selon son mérite : les vices, la dépravation morale de Lucy Steele et de Willoughby sont longuement reconnus et commentés par les personnages principaux, et sont sanctionnés par des mariages malheureux, tandis que Marianne et Elinor vivent en harmonie avec leurs époux respectifs. Marianne se livre à un complet repentir de son comportement passé, promettant presque de « donner des exemples de vertu inimitables » (pour reprendre les derniers mots de La Princesse de Clèves), alors que la dimension axiologique du roman est en réalité plus complexe. Le conflit entre les attitudes opposées d’Elinor et de Marianne à l’égard des convenances sociales donne au récit ses pages les plus pathétiques, dont la tonalité très sombre s’écarte fortement de la légèreté attachée au volet satirique du roman. Je fais référence ici au passage dans lequel Marianne, en proie à la plus complète affliction après la trahison de Willoughby, est rappelée par Elinor à ses devoirs envers leur hôte à Londres, Mrs. Jennings, qui font obstacle à un retour précipité chez leur mère. Si Elinor apparaît comme une projection de l’écrivaine, et si le roman semble donner raison à son sang-froid (tout en le faisant apparaître parfois comme une forme de machiavélisme), il souligne aussi, à travers l’empathie pour Marianne qu’il provoque chez le lecteur, la brutalité des normes qui régissent la société. En ce sens, on peut en faire une lecture contextuelle et le voir comme un document représentant le nouage entre plusieurs époques. D’une part, celle de la société traditionnelle reposant sur le don/contre-don, dans laquelle, comme le dit Mrs. Jennings, tout le monde est plus ou moins cousin, dans laquelle les individus, dépendant beaucoup plus les uns des autres que de l’État, n’ont pas le loisir de refuser l’immixtion des autres dans leur vie privée. De l’autre, celle de la société moderne en train de naître, qui naît de ce que l’individu, étouffant sous le poids des conventions et de l’hypocrisie sociales, va se reconnaître, et chercher à se faire reconnaître, dans sa singularité. Faut-il voir un conservatisme dans la peinture bouffonne de la ferveur romantique de Marianne ? Ce qui est certain c’est qu’Austen fustige l’obsession pour l’argent caractéristique du capitalisme industriel naissant. En fait, la satire se caractérise peut-être avant tout par un rejet, qui se voudrait résolument apolitique, de tout ce qui s’écarte de la juste mesure. Ce qui intéresse Austen, c’est d’épingler tous les travers, d’ironiser sur les compromis mesquins que tout un chacun fait par rapport ce qu’il sait être vrai et juste – et aucun personnage, dans Sense and Sensibility, n’est vraiment épargné. Le livre déploie des trésors d’ironie et évite presque toujours d’être sentencieux. C’est très drôle, et plein d’une sagesse désabusée sur le véritable fonctionnement des relations sociales. Pour terminer, je trouve intéressant de réfléchir à notre réception contemporaine de Jane Austen et à notre conception du roman d’amour. Sense and Sensibility parle en fait assez peu d’amour au sens de ce qui se passe entre deux amants. Comme je l’ai mentionné plus haut, on ne sait rien des circonstances dans lesquelles Edward et Elinor tombent amoureux, et la narratrice dit explicitement, à la fin du roman, qu’elle préfère jeter un voile pudique sur leur scène de demande en mariage. On a aussi du mal à se faire une représentation incarnée du Colonel Brandon, l’homme que Marianne, vaincue par la pression de son entourage, finit par épouser. La seule relation amoureuse que nous voyions s’animer dans le récit est celle qui lie éphémèrement Marianne et Willoughby – parce il s’agit précisément de condamner la nature démonstrative de cet amour. C’est donc peut-être la médiation des relectures contemporaines, « modernisées », de l’œuvre de Jane Austen (notamment filmiques), qui nous font percevoir des romans d’amour là on pourrait aussi voir des romans sur les mœurs ou des romans de satire sociale.

Signaler

Shivalee

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Je poursuis ma découverte de Jane Austen avec Raison et Sentiments.  Là où, dans Orgueil et Préjugés, j'ai été surprise d'apprécier (aussi) la romance, je dois dire qu'ici, la façon dont les relations amoureuses se sont terminées m'a laissé de marbre. Pour être honnête, je n'ai réussi à croire à aucun de ces amours. Ça n'a pas gâché ma lecture, j'ai passé une nuit blanche plus agréable que prévu grâce à ce livre (réussir à écrire si simplement tout en exprimant tant de choses, est un talent que j'admire beaucoup), mais je n'ai pas été aussi investie que lors de ma lecture d'Orgueil et Préjugés. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, des passages un peu lourds et que le ton, la justesse et l'impact des dialogues étaient plus "faibles".  Avant de conclure cet avis sans grand intérêt, je tiens quand même à dire que chaque personnage féminin de cette histoire a été un véritable délice. J'ai adoré les détester, les apprécier, leur en vouloir, les comprendre, etc. (Bon avec Maria, ça a été plus compliqué, mais ça n'a rien à voir avec le livre en lui-même ^^)

Signaler

Livres du même auteur

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9791039203869
  • Collection ou Série
    Classiques d'hier et d'aujourd'hui
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    400
  • Dimensions
    208 x 138 mm

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

16,00 € Grand format 400 pages