L'Heure bleue : Le livre de Paula Hawkins

Bonjour à tous, Un retour sur le dernier roman de Paula Hawkins dont la lecture s'est avérée assez fastidieuse pour moi au début mais son somptueux dénouement emporte tout et m'a fait penser aux personnages de Janina Doucheyko (Sur les ossements des morts) et d'Annie Wilkes (Misery) ! #x1f631 * L'Heure bleue Éditions Sonatine Paru le 10 octobre 2024 376 pages Traduit de l'anglais par Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner Extrait : "À marée basse, ils étaient ensemble ; à marée haute, il était mort." Extrait : "Il entend sa voix. Elle l'appelle, une voix qui appelle son nom. Les goélands. Ce sont les goélands qui crient son nom. Il voit à nouveau la lumière, la lumière du phare, elle clignote, de plus en plus vite, de plus en plus vite, et elle n'est pas blanche, à présent, mais bleue. Elle est bleue. Elle est bleue." La 4ème de couverture : ""Parfois, un acte de violence peut être une preuve de dévouement."" "Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions. Pour quelle raison avait-elle décidé d'acheter Eris, une île écossaise accessible uniquement à marée basse, et d'y vivre recluse dans sa grande demeure ? Qu'est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu'une étrange découverte conduit James Becker, un expert en œuvres d'art, sur l'île, il est loin de s'imaginer tous les secrets auxquels il va être confronté." Mon résumé et avis : À la Tate Modern de Londres, c'est la stupéfaction et l'incompréhension depuis qu'un anthropologue judiciaire a repéré un os humain sur une œuvre de la célèbre sculptrice disparue, Vanessa Chapman. C'est impossible et absurde proteste James Becker, conservateur à la fondation écossaise Fairburn, qui avait confié la sculpture au musée pour une exposition. Cet éminent spécialiste va alors se rendre sur l'île d'Eris où la créatrice a vécu jusqu'à sa mort pour rencontrer Grace Haswell, son exécutrice testamentaire et unique héritière, et exiger des explications sur la côte d'origine humaine utilisée dans l'œuvre d'art. Des explications, Grace devra en fournir et James aura pas mal de questions à lui poser... Pourquoi Vanessa Chapman a désigné, contre toute attente, Fairburn comme bénéficiaire de la totalité de son patrimoine artistique alors qu'elle s'était brouillée avec son fondateur ? Pourquoi plusieurs œuvres manquent à l'appel ? Pourquoi les garder auprès d'elle des années après la disparition de son amie ? Par sentimentalisme ? Par défiance ? Par cupidité ? Par jalousie ? Ou pour garder un secret... Avant de partir sur l'île, Becker apprend que le mari volage de Vanessa Chapman a mystérieusement disparu il y a 20 ans sans que son corps soit jamais retrouvé... Je n'ai pas complètement adhéré à cette histoire présentée comme un thriller mais plutôt comme un roman noir parce que le début est très lent et long, sans véritables révélations. Selon moi, Paula Hawkins a voulu instaurer une atmosphère pesante autour d'une artiste torturée et d'une retraitée dévouée sur une île étrange, oppressante et intrigante qui peut être ici considérée comme un personnage à part entière. Il faut attendre le tiers du roman pour que le rythme s'accélère. Comme je l'ai écrit plus haut, le dénouement digne de Misery (S. King) est complètement diabolique ! Si vous aimez les romans d'atmosphère, n'hésitez pas à le lire.

Mon troisième roman de l’autrice après deux déceptions, et j’ai beaucoup aimé celui-ci. C’est un roman assez sombre - en tout cas dans ce que j’ai imaginé - dont l’intrigue se passe dans une vieille demeure situé sur une île inaccessible en marée haute. C’est un roman vraiment intriguant car on se demande sans cesse ce qu’il va se passer. Le seul point négatif, c’est les quelques longueurs qui m’ont fait perdre un peu le fil mais à part ça, j’ai vraiment passé un bon moment de lecture.

James Becker gère les œuvres de Vanessa Chapman pour la fondation qui en a hérité après son décès, devant négocier souvent âprement avec Grace, la légataire universelle de l’artiste… L’une des sculptures, exposée à la Tate Modern, se révèle composée d’ossements humains… Dès lors, James tente de comprendre d’où viennent ces ossements, tout en essayant de récupérer auprès de Grace des œuvres qui auraient disparu... Et pour cela, il doit se rendre sur Eris, une île écossaise isolée et dangereuse, refuge de l’artiste et de son amie. Au fur et à mesure de ses visites, des documents qu’il obtient d’une Grace récalcitrante, des secrets refont surface… Voici un thriller qui m’a laissée avec un avis plutôt mitigé… En effet, Paula Hawkins a gardé cette fluidité d’écriture plaisante, qu’on lui connaît déjà depuis « la fille du train » ; l’intrigue est complexe, et les rebondissements, nombreux, qui nous sont révélés au compte-goutte, puisque reposant sur plusieurs temporalités, sur plusieurs narrations, dont celle de James, et celle de Vanessa à travers les lettres et le journal qu’elle a laissés. L’atmosphère est également impeccablement rendue, faite de dangers, de tensions, d’éléments qui nous interpellent… Et ces lieux presque inaccessibles : on s’y croirait !!! Mais, voilà, malgré tout cela, ma lecture a semblé interminable, du fait d’un rythme peu soutenu, de personnages peu sympathiques, d’histoires secondaires un peu parasites, d’un dénouement assez prévisible… Néanmoins, cela ne m’a pas empêchée d’apprécier cette lecture, même si j’en attendais davantage…

Après avoir été très enthousiaste lors de la lecture des premières pages, j'avais hâte de découvrir l'origine de ces os. Cependant, au fur et à mesure des pages, mon enthousiasme est progressivement redescendu. Ce thriller reste agréable à lire mais j'ai eu beaucoup d'antipathie pour Grace et l'ambiance m'a un peu dérangée. J'ai été tout de même très surprise par le dénouement final