Où vivaient les gens heureux : Le livre de Joyce Maynard

Poche

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" Une fresque familiale tumultueuse nourrie de drames, de trahisons, d'amour et d'émotion. " Madame Figaro

Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, cette vie familiale au cœur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Jusqu'au jour où survient un terrible accident...

Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine.

" Un roman captivant. Du très grand Joyce Maynard. " ELLE
" Dense et magnifique. " Le Figaro
" Un poignant portrait de femme. Une épopée intime de notre siècle. " Le Monde
" Inoubliable. " Version Femina

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Florence Lévy-Paoloni

De (auteur) : Joyce Maynard
Traduit par : Florence Lévy-Paoloni

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Expérience de lecture

Avis Babelio

0drey62

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

C'est l'histoire d'Eleanor, Eleanor grandit dans une famille dysfonctionnelle et sans amour alors quand elle rencontre Cam son rêve se réalise : ils vont construire leur propre famille sans reproduire les erreurs de leurs parents. C'est le portrait d'une femme qui va devenir mère, qui va se perdre dans son rôle, dans son amour pour ses enfants quitte à oublier son couple. C'est une fresque familiale où les drames sont inévitables, où la communication est compliquée. Eleanor est une femme que je n'oublierais pas avant longtemps. Bref, j'ai adoré ce roman et suivre l'évolution d'Eleanor. Mon premier roman de l'autrice mais sûrement pas le dernier tant j'ai aimé la façon dont elle dépeint ses personnages et leurs émotions tout en pudeur.

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Spitfire89

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Récit biographique intense, bouleversant à travers plusieurs génération. C'est d'abord l'histoire d'une mère, de son quotidien en couple, ses enfants et ses amitié. Mais c'est aussi ensuite le déclin de la famille d'Eleanor, son chagrin. Un ouvrage qui aborde des thèmes actuelle avec la violence, l'identité, le sida.

Lucilou

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

J'ai commencé "Où vivaient les gens heureux" parce que j'en avais beaucoup entendu parler et que cela faisait un moment que je souhaitais découvrir Joyce Maynard dont je ne savais pas grand chose, si ce n'est la relation abusive que lui fit subir Salinger mais clairement pas tenaillée par une envie ou une curiosité dévorante. Je ne savais pas où la lecture me mènerait, dans quelles contrées et je crois qu'au fond, je craignais une intrigue un peu facile, un peu fade, un peu mièvre... Contre toutes (mes) attentes, le roman m'a happée et je l'ai dévoré. "Où vivaient les gens heureux", qui m'a un peu rappelé "Nous étions les Mulvaney" -chef d'oeuvre d'une autre très grande autrice américaine, Joyce Carol Oates, par son intrigue et ses thèmes - est de ces romans que j'appelle "les romans d'une vie", de ces romans qui offrent la possibilité de suivre les personnages sur plusieurs décennies. Ainsi, on prend le temps de s'attacher vraiment à eux, à leur complexité. On se réjouit de leur bonheur, on souffre de leurs douleurs. Ils sont un peu de la famille le temps d'une lecture. Oui, "Où vivaient les gens heureux" est une vraie fresque familiale et c'est une genre que j'affectionne beaucoup. J'aime vivre vraiment avec les personnages, je crois, même si parfois, il me prend une envie irrépressible de les secouer... Le roman raconte la vie d'Eleanor. Orpheline, après avoir passée son enfance auprès de ses parents, amoureux fusionnels et parents froids (le tout mâtiné de cet alcoolisme qui ne dit pas vraiment son nom quand il est défendu par son aspect "mondain') qui semblent lui reprocher de s'être mis entre eux, Eleanor, devenue autrice et surtout illustratrice, s'offre une ferme abandonnée dans le New Hampshire, une maison forcément charmante et isolée au bout d'un chemin de terre à l'ombre protectrice d'un frêne immense et non loin d'une cascade. Pour la jeune femme, solitaire et souvent triste, ce sera La maison, le port d'attache qu'elle n'a jamais eu. Le foyer où elle espère fonder une famille heureuse. Le foyer qui lui a tant manqué. Le fantasme de sa vie rêvée s'incarne dans sa rencontre avec Cam qui inaugure une histoire d'amour comme il ne semble en exister que dans les films. Ils se marient très vite et accueillent presque tout aussi vite leurs trois enfants. Une vie rêvée. Une vie fantasmée où les mirages se lovent pourtant... Oui le tableau est idyllique: le jardin est grand et résonne du chant de la cascade, Cam et Eleanor s'aiment, la maison est pleine des rires et des bêtises des enfants et le plan de travail disparaît sur les fournitures à cartes de voeux et les fournées de cookies à peine sortis du four. Oui mais en creux, les déceptions, les compromissions, le poids de ce qu'on appelle pas encore la charge mentale, la désinvolture de Cam et l'angoisse d'Eleanor, les problèmes d'argent... La glace, féérique, du miroir se fendille peu à peu. le cadre tout d'or et de lumière se craquèle. L'un et l'autre vole en éclats le jour où un drame bouleverse la famille de plein fouet, dévoilant la déliquescence du couple formé par Cam et Eleanor. Dévorée par l'amertume, cette dernière séjourne de plus en plus à "Crazyland" et, torturée, obsédée par le bonheur de ses enfants sur lequel elle fait un transfert, amorce le déclin de sa famille. La suite ne sera pour la mère de famille que tristesse, exclusion et déception jusqu'à ce que le temps fasse ce que lui seul est capable de faire. "Où vivaient les gens heureux" est un roman passionnant mais qui prend aux tripes, qui m'a mise mal à l'aise, qui m'a fait mal. J'ai souffert pour Eleanor, même si j'ai eu souvent envie de la secouer, envie de la voir sortir du rôle de la victime (mais un personnage imparfait est un personnage vrai, non?) et pour les autres personnages campés avec beaucoup de sensibilité, de corps. Bon peut-être pas pour Cam que j'ai détesté plus souvent qu'à son tour... J'ai aimé le souffle romanesque du roman et l'actualité de ses thèmes (la famille, la maternité, le couple, la difficulté pour les femmes de concilier vie privée et vie professionnelle, la charge mentale -oui, osons l'écrire!). J'ai aimé la dissection de l'amour conjugal et maternel, la question de l'impossibilité du pardon et celle de la dangerosité à projeter sur d'autres ses besoins à soi. C'est un roman fait de grands drames et de petites déceptions dont l'amertume empoisonne pourtant, de grands et de petits bonheurs également, traversé de beaucoup de noirceur mais de belles lumières parfois... C'est une chronique douce amère qui déchire le coeur en même temps qu'elle convoque les dernières décennies de l'histoire américaine, la plaçant dans un contexte (Challenger, l'épidémie de VIH, la mort de Lady Di...) dont on ne peut renier l'importance. Qui accorde une grande importance à la musique aussi. C'est un roman sur la solitude, sur les solitudes des uns et des autres. Sur celles qu'on ne soupçonne même pas chez nos voisins, nos amis... A cet égard, il est des passages presque insoutenables de tristesse (notamment le Noël passé chez le père et ses deux fils ou les pages consacrés aux rendez-vous orchestrés par ce qu'on n'appelait pas encore les applis). Enfin, c'est un roman sur la fuite -inéluctable- du temps. Et j'ai beaucoup aimé. J'ai beaucoup aimé le travail fait sur les personnages dont certains qui, bien que secondaires, me restent au coeur, tant ils m'ont poignardée, tant j'ai senti qu'ils avaient aussi leurs propres histoires, leurs propres tragédies: Walt, le père et ses deux fils "aux pointes de flèche", Darla, Timmy... Vous non plus, si vous lisez le livre, vous ne les oublierez jamais! Alors, oui, il est des ellipses que j'ai un peu regretté et j'aurais aimé que certaines conversations aient lieu (entre Coco et Eleanor notamment mais pour moi il en manquerait une avec Timmy...). de même que j'ai parfois regretté de ne pas avoir les autres versions de l'histoire, celles des autres personnages, mais la focale étant sur Eleanor, ce n'était ni possible, ni souhaitable en terme d'enjeu je pense. Celle qui parle ici et qui écrit ses (petits) regrets, c'est la lectrice happée, impliquée que je fut tout au long des quelques six cent pages de ce chef d'oeuvre auquel je ne m'attendais pas…

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elisadelcroix

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Après la mort de ses parent , Eléanor quitte la ville pour venir s'installer dans un petit village, elle y rencontre Cam et quelques années plus tard Alison née puis Ursula et enfin Toby . Ils vécurent heureux jusqu'au jour ou tout bascula ... Un livre magnifique et plein de rebondissement . La plus pars du temps pas très joyeux .

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782264079152
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    600
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Joyce Maynard

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10,40 € Poche 600 pages