Les hirondelles de Kaboul : Le livre de Yasmina Khadra

Et dire qu'il y a des endroits dans le monde où ce mode de pensée existe,... Ce livre remet notre mode de vie, en cause en tant que femme. Il permet de se rendre compte de la chance que nous avons de pouvoir vivre libre. Livre qui se lit très vite. L'histoire n'a pas été mon histoire favorite, mais le thème du livre est très bon. Un livre, pour notre plus grand malheur, plein de réalisme.

Un roman déchirant. Le cœur meurtri des différents « survivants » de Kaboul nous transpercent à travers la plume de Khadra. Le récit lent et poignant retranscrit parfaitement les tourments de chaque personnage et les conséquences de cette guerre sur les âmes.

Qui aurait cru que Les Hirondelles de Kaboul serait en réalité un roman d'amour - à la fois salvateur et condamnateur? Atiq, qui paraît être un des personnages les plus proches du fanatisme, taliban dans la mesure où il est geôlier de la prison pour femmes, ouvre de nouveau les bras à la vie lorsqu'il rencontre Zunaïra. Celle-ci, ignorant totalement le rôle qu'elle joue, le sort de sa torpeur morbide et lui permet de se rebeller face à ce régime injuste. [masquer] Cependant, comme pour le punir d'avoir laissé sa femme se sacrifier pour lui, il ne retrouve pas Zunaïra et sombre dans la folie. A la tout fin du roman, lorsqu'il court après les tchadris et voit sous chacun d'eux Zunaïra, c'est comme s'il embrassait la cause des femmes et ressentait au plus profond de sa chair la douleur et la solitude qu'elles subissent. Là où Atiq ne découvre l'amour pur qu'à la fin de cette tragédie, Mohsen succombe d'avoir trop aimé dès le début. Lui qui souhait plus que tout retrouver sa défunte liberté en sortant dans les rues avec Zunaïra, succombe de la main de cette dernière et ces symboliquement le flambeau à Atiq. le fanatisme religieux l'a assassiné puisque son dernier acte de mortel aura été d'assister malgré lui à une prêche extrémiste, contraint d'abandonner celle qu'il aime emprisonnée dans son tchadri. [/masquer] Ce roman m'a tenue en haleine sans aucune seconde de répit. L'écriture en est à la fois ensorcelante et haletante. L'incompréhension et même la révolte que m'ont ressentir les personnages ont laissé place à de réelles interrogations. Leur psychologie est finement fouillée, forçant à l'empathie et à la réflexion. Les hirondelles de Kaboul ont les ailes coupées et ne demandent qu'à s'élever. Qu'aurions-nous fait à leur place?

Je viens d’achever le roman et je suis consternée. J’entends parler de ce livre depuis toujours et m’ayant toujours promis de le lire… quelle ne fut pas ma déception ! Les événements récents en Afghanistan m’ont donné envie de me pencher sur ce fabuleux pays. Je vais sûrement en fâcher plus d’un mais je me suis ennuyée dès le début. Il ne se passe pas grand chose pendant tout la première partie mais je décide de continuer quand même pour comprendre ce qui va suivre. Le dénouement vient rapidement mais là encore je ne sais pas ce qu’il s’est réellement passé, on ne sait pas ce que sont devenu nos héroïnes et c’est une telle déception pour moi que je le ferme avec un goût amer. Les points positifs sont en revanche d’un point de vue purement stylistique, une écriture poétique et un vocabulaire riche. Yasmina aime les femmes et son hommage est à mentionner ici. Pour une première lecture d’un auteur qui m’était inconnu je suis évidemment déçue mais je poursuivrai quand même en tentant un second ouvrage.