Tempête sur la villa aux étoffes - Volume 5 : Le livre de Anne Jacobs

À Augsbourg, en 1935, alors que l’idéologie nazie se propage dans un pays en marche vers la guerre, la famille Melzer doit une nouvelle fois se battre pour survivre: lorsque des rumeurs sur l’origine juive de Marie Melzer se répandent dans la ville, son atelier de couture risque la faillite. Du côté de Paul, la pression croissante du gouvernement et de ses amis qui lui conseillent de divorcer d’urgence s’alourdit, plongeant l’époux de Marie dans un dilemme insoutenable. Devant la tempête qui n’épargnera personne, Marie doit prendre une décision qui bouleversera la vie de tous à jamais. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle doit sacrifier un bonheur si chèrement acquis; le contexte mondial semble bien indiquer que la quiétude et la sérénité ne seront pas pour tout de suite. Avec ce tome qui se situe toujours dans l'entre deux guerres, le destin de Melzer s'entrecroise avec l'histoire avec un grand H. Montée du nazisme, des décisions à prendre, l'évolution des différentes générations de cette famille bourgeoise. Les chapitres alternent l'histoire des différents protagonistes. La plume est fluide, captivante et addictive, il y a des twist plot, de l'émotion, du cliffhanger, en refermant les dernières pages je suis impatiente et triste en sachant qu'il ne me reste plus qu'un tome a découvrir.

1935, les nuages s'amoncellent petit à petit au dessus de l'Allemagne et on sent la tempête arriver. Les nazis ne font pas encore entendre leurs bruits de bottes, ni leurs canons mais ils font déjà souffler un vent de plus en plus inquiétant avec leurs promulgations des lois antisémites. La vie des habitants de la villa aux étoffes ne va pas échapper à de nombreux chamboulements. J'ai bien fait de persister dans la lecture de cette saga car au fur et à mesure elle se bonifie. Ce tome 5 est vraiment intéressant, sans doute est-ce du au contexte historique ! On n'est plus dans des récits d'amourettes ! Le rythme est beaucoup plus soutenu et l'écriture est plaisante. J'ai hâte de découvrir comment la famille Melzer va vivre les années de guerre, donc une fois n'est pas coutume, j'enchaîne dans la foulée le dernier tome.

J'ai englouti ce cinquième tome de la villa aux étoffes. J'étais ravie de retrouver Paul, Marie, les enfants qui ont grandi. Ce sont les prémisses de la Seconde Guerre Mondiale. Que faire quand un membre de la famille est juif ? ou quand un autre n'hésite pas à montrer son désaccord politique ? J'ai eu un coup de coeur pour l'histoire de Dodo et la thématique abordée : la place de la femme dans la société, à cette époque. Le dernier tome va être l'apothéose de cette histoire!