Voie sans issue : Le livre de Charles Dickens, Wilkie Collins

Poche

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Un roman d'énigmes et d'aventure écrit à quatre mains par deux géants de la littérature victorienne : Charles Dickens et Wilkie Collins !

Londres, milieu du XIXe siècle. Devenu patron d'une firme de négoce de vins, l'enfant trouvé Walter Wilding apprend qu'il vit depuis toujours sous l'identité d'un autre. Celle qu'il croyait être sa mère ne l'était pas et il a donc involontairement usurpé l'héritage qui lui a permis sa réussite sociale et économique. Dès lors, son seul but est de retrouver le vrai Walter Wilding. Des beaux quartiers de Londres aux montagnes suisses, s'enchainent énigmes passionnantes, aventures et coups de théâtre dans ce drame en quatre actes, sous la plume de deux géants de la littérature victorienne : Charles Dickens et Wilkie Collins.

De (auteur) : Charles Dickens, Wilkie Collins
Postface de : Charles Dantzig
Traduit par : Madame Judith, Marie-Louise Ripamonti

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Zazaboum

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

Je n’étais manifestement pas dans une période à apprécier cette littérature, elle m’est apparue bien longue par moment avec l’impression que les auteurs coupaient les cheveux en quatre ! L’intrigue démarre d’une manière particulièrement intéressante et la description des personnages est digne d’un vaudeville et c’est là qu’on réalise que cette histoire est issue d’une pièce de théâtre ! Un peu trop de longueur de dialogues pour que le public comprenne ! Par contre l’analyse de la société et du mode de vie est pas mal, mais l’histoire s’essouffle et peine à retenir l’attention ! Challenge RIQUIQUI 2021 Challenge XIXème SIECLE Lecture THEMATIQUE mai 2021 : Littérature étrangère

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Mondaye

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 8 ans

Un roman qui est à l'origine une pièce de théâtre et ça se sent. Les événements se présentent comme de coups de théâtre et bien que quelques descriptions soient présentes, on sent que le dialogue est essentiel au déroulement de l’intrigue. J'ai été un peu déçue car grande adepte de Wilkie Collins j'espérais quelques chose de plus envoutant. Après c'est ma première tentative de l'auteur dans sa langue et de plus l'œuvre est collaborative.

Magdalae

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Londres, 1835. Walter Wilding n'est pas un vulgaire bourgeois comme les autres, négociant en vin de son état. Avant de mener une vie aisée après avoir hérité d'une belle fortune à la mort de sa mère, il était un de ces « enfants trouvés », abandonné par sa mère biologique avant même d'avoir été baptisé. Cette belle ascension sociale n'est pas sans conséquence : derrière sa véritable identité se cache un mystère. Le vrai Walter Wilding n'est peut-être pas celui que l'on croit et vu l'argent mis en jeu, ça ne va pas attirer que des enfants de cœur. Tous les personnages deviennent suspects et on en croise un certaine nombre : son associé George Vendale en amoureux transi, Joey un employé qui joue les oiseaux de malheur ou un étrange personnage suisse au nom romanesque, Obenreiser... Quand on a dans les mains un roman écrit à quatre mains par deux maîtres de l'époque, Charles Dickens et William Wilkie Collins comme L'abîme (ou Voie sans issue selon les éditions), on ne peut qu'être ravie. Dans ces conditions, on a toujours tendance à vouloir décrypter le roman en repérant le style d'écriture de chacun d'eux, la part de Dickens et celle de Wilkie Collins. C'est un réflexe que j'ai eu malgré moi au début de ma lecture mais par paresse peut-être et surtout faute de connaître à la perfection leur univers respectif et leurs thèmes récurrents, j'ai préféré laisser de coté cette idée. Après tout, on en rate peut-être aussi l'unité et à quel point une telle œuvre doit être concertée, discutée, réfléchie. Je préfère voir L'abîme comme un roman hybride, un peu étrange notamment dans sa forme. Chaque chapitre fait référence au monde du théâtre : « ouverture », « le rideau se lève », l'entrée ou la sortie de tel personnage. Pourtant, L'abîme a tout d'un roman presque traditionnel avec un jeu sur les éléments romanesques de l'intrigue – à la limite du vraisemblable – rendu possible par des scènes de rencontre ou de reconnaissance ce qui explique la place accordée au monde de l'orphelinat et au mystère qui entoure l'identité de certains personnages. Tout s'explique quand on sait que No Thoroughfare a aussi été une pièce de théâtre, « a drama, in Five Acts », écrite la même année pour Noël 1867 avec la même intrigue sans différence notoire. De cet univers de la scène, L'abîme en retient certains éléments comme les coups de théâtre autour notamment de la véritable identité de celui qui est appelé Walter Wilding, les personnages qui répondent souvent à des « caractères » ou des types comme la « mère coupable », le bourgeois ou la pupille Marguerite, parfaite Rosine du Le Barbier de Séville à l'époque victorienne. Je pense qu'il y a beaucoup d'ironie de la part de Dickens et Wilkie Collins dans ces personnages un peu caricaturaux qui ont la larme facile, le cœur sur la main ou l'obsession du meurtre. Le voyage final en Suisse a quelque chose aussi de parodique avec son traitement très romantique de l'univers montagnard à la fois exalté et redouté pour le danger que les montagnes et ses « abîmes » représentent. L'abîme est avant tout un drame mais on rit aux dépends des personnages de leurs excès, eux qui posent beaucoup, et du manichéisme poussé à l'extrême. Bien sûr, certains personnages sortent du lot comme Joey, plus attendrissant qu'agaçant pour sa simplicité et ses superstitions ou Marguerite, pratiquement seul personnage féminin, présentée au début comme « une faible femme » qui s'affirme de plus en plus jusqu'au moment crucial. Autant L'abîme, quoique cette traduction du titre laisse un peu à désirer, que Voie sans issue insistent bien sur cet aspect dramatique et pourtant, ce que je retiens particulièrement de ce roman, c'est la place importante qu'occupe l’énigme, le mystère à tel point que le lecteur est invité à être aussi perspicace que devant un roman policier qui est après tout le grand genre de Wilkie Collins. On ne sait plus qui est qui, qui trahit qui et même si je ne considère pas L'abîme comme un « chef d'œuvre » (le mot est jeté pourtant sur la quatrième de couverture), il a le mérite de nous surprendre ce qui en fait une lecture très agréable. Ce roman m'a donnée très envie de plus approfondir l'univers de ces deux auteurs (et autant ma bibliothèque que ma PAL comptent beaucoup de Wilkie Collins non lus !) et pourquoi pas des romans dérivés comme le roman néo-victorien Drood de Dan Simmons qui met en scène les deux auteurs dans une sorte d'intrigue policière. Il faut dire que Wilkie Collins, en fumeur d'opium invétéré, a tout d'un personnage décadent ! Rien que la couverture mystérieuse du roman me fait de l’œil !

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BVIALLET

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 12 ans

Elevé dans l'orphelinat des « Enfants trouvés » jusqu'à l'âge de onze ans, le jeune Walter Wilding pense avoir ensuite été repris par sa mère qui, lorsqu'il atteignit l'âge adulte, l'a lancée dans la vie en lui confiant ses parts dans un négoce de vins et spiritueux. Plein d'idées philanthropiques, altruistes et paternalistes, Walter engage une gouvernante, Madame Goldstraw, ancienne employée de l'orphelinat, qui lui apprend qu'il s'est produit un échange d'enfants au moment de la récupération par les parents. Il se sent donc dans la peau d'un usurpateur qui a pris la place d'un autre et l'a même spolié de son héritage car il jouit du petit patrimoine de sa mère décédée. Il n'aura de cesse de retrouver le véritable Wilding et mourra avant que ses recherches n'aboutissent. L'affaire en serait restée là, si son associé, George Vendale, n'était tombé amoureux de la belle Marguerite, nièce sous tutelle d'un certain Obenreizer, négociant helvétique peu scrupuleux. Un roman assez bizarre et assez difficilement classable car il oscille entre le roman social type « David Copperfield » (principalement dans la première partie où l'on reconnaît bien patte de Dickens, son style et ses thèmes habituels), le roman sentimental avec cette amourette très fleur bleue de George et Marguerite et le roman policier mal fagoté. L'ensemble semble donc à la fois fouillis, ennuyeux et disparate. L'intrigue est souvent invraisemblable et s'emboîte assez mal avec la première partie. Il faut préciser que ce roman a été écrit à quatre mains et qu'on a vraiment l'impression que chacun a tiré à hue et à dia et non travaillé en synergie. Le résultat, écrit dans un style vieillot et selon des codes archaïques, ne peut en aucun cas être classé dans les chefs d'oeuvres éternels. Comme quoi, même de grands auteurs peuvent parfois produire des titres de qualité très inférieure.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782264083272
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    192
  • Dimensions
    180 x 110 mm

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6,90 € Poche 192 pages