Rentrée littéraire des livres poche : 6 pépites à découvrir au plus vite

Un rendez-vous littéraire dans un petit hôtel d’Amérique latine

Joyce Maynard vous a certainement déjà conquis avec son précédent roman, Où vivaient les gens heureux, qui s’est vendu à plusieurs milliers d’exemplaires.

Pour cette rentrée littéraire, découvrez L'hôtel des oiseaux, un roman envoûtant qui pose une question essentielle : quand on a tout perdu, a-t-on le droit à une seconde chance ?

Ce livre poignant traite du deuil et de la résilience dans un décor magnifique, celui d’un petit hôtel perdu d’Amérique latine plongé dans une nature luxuriante et réconfortante. Un hôtel dans lequel se réfugie Amelia après avoir vécu un drame terrible. Elle y croisera beaucoup de personnages de passage quelques jours ou plusieurs semaines, portant chacun leurs propres blessures.

Comment guérir d’une grande tragédie sinon par la redécouverte des petites joies toutes simples de l’existence ? C’est ce que ce roman majestueux, triste et beau à la fois, vous raconte.

L'Hôtel des oiseaux

Joyce Maynard

10/18

Roman Étranger

1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les écologistes apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l’espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s’appellera désormais Amelia.
À l’âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d’Amérique centrale, entre les murs d’un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d’un volcan. Tandis qu’Amelia s’investit dans la rénovation de l’hôtel, elle croise la route d’hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les tragédies du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
Dans ce roman américain foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu’on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L’hôtel des Oiseaux explore le destin d’une femme forte et attachante, dont la soif d’aimer n’a d’égale que celle, vibrante, de survivre.

« Un grand torrent de vie. Une ode à l’inattendu. » Le Monde
« Vibrant, envoûtant. Un voyage inoubliable. » Version Femina
« Un roman magnifique. » Elle
« L’immense talent de Joyce Maynard vibre comme jamais dans cette fresque. » Le Point
« Un livre que l’on ne voudrait jamais refermer. » JDD
« Envoûtant. » Le Figaro
 

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Retrouvez tous les romans de Joyce Maynard publiés chez 10/18 ainsi que le nouveau collector du best-seller Où vivaient les gens heureux.

Découvrez également le gros coup de coeur du blog d'écureil bleu pour ce roman.

Votre rentrée sera littéraire, historique et féministe

Après le succès d’Hamnet, son fabuleux roman sur le fils de Shakespeare, Maggie O’Farrell vous invite pour cette rentrée littéraire dans l’Italie de la Renaissance.

Lucrèce de Médicis est mariée à quinze ans et rien ne l’a préparée au drame qui l’attend. Dans la note introductive, l’autrice vous prévient : la jeune femme sera morte dans un an. Victime d’une maladie fulgurante ? Assassinée par son propre mari ? À l’époque, on n’hésite pas à se débarrasser des épouses encombrantes.

Justement, Lucrèce est une jeune femme éprise de liberté. Parachutée dans un milieu qu’elle ne connaît pas, éloignée de sa ville et des siens, elle cherche à survivre. Telle une tigresse en cage, Lucrèce comprend que pour s’échapper, elle devra payer le prix fort.

Si ce roman historique se déroule à une époque lointaine, la thématique principale n’en reste pas moins éminemment moderne : l’émancipation des femmes, ici et partout dans le monde, hier et aujourd’hui encore.

Le Portrait de mariage

Maggie O'Farrell

10/18

Roman Étranger

C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.
 La mariée a quinze ans. Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.

Un chefd'oeuvre de Maggie O'Farrell, l'une des plus grande plume de la littérature étrangère. 

« Un roman fascinant qui nous plonge au cœur de la Renaissance italienne. » L’Express
« On se perd avec délectation à la cour de Florence. Jusqu’à la dernière page, la conteuse Maggie O’Farrell sait faire régner le suspense, non seulement nourri de féminisme, mais aussi d’un indicible romantisme. » Télérama
« Un merveilleux récit, haletant, instructif et sensuel. » Le Figaro magazine
« Sublime. » Elle
 

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Retrouvez tous les livres de Maggie O'Farrell publiés chez 10/18.

Lisez également la critique élogieuse du blog Mots pour mots lors de la parution du Portrait de mariage en grand format.

Retournez sur les traces du passé houleux d’une famille scandinave

Qui dit rentrée littéraire dit premier roman. Celui d’Alex Schulman a été acclamé en Suède puis en France à sa sortie en grand format. Si vous l’avez loupé, c’est le moment ou jamais.

Au décès de leur mère, trois frères retournent dans leur maison d’enfance, au milieu d’une forêt près d’un grand lac. Là, plusieurs années auparavant, un brutal accident s’est produit. Deux choses sont certaines : vous ne savez pas exactement quoi et vous ne le devinerez pas avant la dernière page.

Dans cette histoire percutante et originale, l’auteur brouille subtilement les frontières entre le passé et le présent, vous entraînant dans une trame narrative captivante. L’ambiance sombre et ensorcelante de la forêt suédoise distille un sentiment diffus de tension et de mystère qui vous happe dès le début du roman pour ne plus vous lâcher.

Ne manquez pas cette pépite littéraire scandinave de la rentrée, un roman puissant et singulier sur les secrets profonds et tenaces d’une fratrie suédoise.

Les survivants

Alex Schulman

10/18

Roman Étranger

« Benjamin presse le téléphone contre son oreille. Pourquoi ne peut-il intervenir ? Il regarde à travers la vitre. Il voit tous les coins où il jouait, enfant. C’est là qu’un jour tout a commencé, et c’est là que tout a fini. Il ne peut pas intervenir parce qu’il est resté figé ici et n’a jamais pu en bouger depuis ce jour. Il n’a pas dépassé neuf ans et là-bas des adultes sont en train de se battre, ses frères qui, eux, ont continué à vivre. »
 
Benjamin, Pierre et Nils sont venus accomplir les dernières volontés de leur mère : répandre ses cendres dans le lac qui borde leur maison d’enfance, non loin d’une épaisse forêt de sapins comme on en trouve en Suède. Là où, vingt ans auparavant, un drame a changé le cours de leur existence.
 
Alliant la beauté d’une narration littéraire à un sens magistral du suspense, Les Survivants est un récit intense, sombre et sensuel sur l’enfance, ses secrets et ses drames.

« Un décor idyllique où l’on sent un ouragan qui se prépare. Un premier roman électrisant. » Figaro Madame
« Succès mondial, le livre de l'auteur suédois joue avec nos nerfs, pour notre plus grand plaisir. » Libération
« Un premier roman magnifique. » La Voix du Nord
« Une tension dramatique remarquable. » L'Echo
 

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Plongez déjà un peu plus dans Les survivants avec la critique du blog Pamolico. Vous serez alors totalement convaincus de lire ce roman suédois pour la rentrée littéraire. 

Pour la rentrée, vous allez cavaler !

Comment évoluer dans le monde concurrentiel et masculin des hippodromes quand on est une femme ? C’est l’histoire de Sonia, racontée par Kathryn Scanlan dans un roman court et incisif : Cavaler seule.

Vous apprendrez dans ce livre que les jockeys ont recourt aux mêmes techniques que les mannequins pour garder un poids plume et que les chevaux de course ont besoin d’être nourris dès 5 heures du matin, même le dimanche. Si ce roman est une percée instructive dans le monde des champs de course, sa portée se révèle bien plus universelle.

Que vous aimiez les chevaux ou non, vous suivrez surtout le destin d’une femme qui choisit de travailler dans un milieu d’hommes pour suivre sa passion. Sonia la battante se relève à chaque fois qu’elle tombe. Grâce à sa ténacité et son courage, elle finit par gagner sa place et le respect des hommes, même les plus misogynes.

Les chapitres de ce récit fictionnel sont courts et haletants au rythme d’un galop. Ils forment la somme d’une vie contenue en quelques pages seulement. Entre la lecture de deux gros pavés, glissez ce petit bijou de la rentrée littéraire. Vous serez étonnés par ce souffle de vie.

Cavaler seule

Kathryn Scanlan

10/18

Roman Étranger

« J’ai fait plein de chutes, mais je remontais aussitôt. »
 
Sonia est née dans le Midwest. Dès l’enfance, elle a décidé de devenir entraîneuse de chevaux. Débute alors un long chemin pour trouver sa place au cœur de l’hippodrome, en compagnie des hommes qui ne l’épargnent pas : jockeys excessifs, lads violents, propriétaires exigeants, bagarres et tricheries sur le champ de courses… Malgré́ tout, il reste ce lien magique avec les chevaux, qu’elle choie, qu’elle guide parfois jusqu’à la victoire. Sonia raconte tout, sans fard, dans une émotion pure.
 
Cavaler seule, écrit à partir d’une histoire vraie, est un roman qui se lit au triple galop et nous emporte de souvenirs lumineux en récits dramatiques. Dans ses pages se révèlent un monde fascinant et l’existence d’une femme toujours en lutte face aux obstacles – une impressionnante leçon de vie, dans un style étincelant.
 
Traduction de l’anglais (États-Unis) par Laetitia Devaux

« Un roman trépidant qui évoque avec force de nombreuses questions de société. » Le Monde des Livres

« Un roman d'apprentissage singulier et lapidaire, essoré de tout sentimentalisme et tirant sa pudique, âpre et poignante beauté de ce dépouillement même. » Télérama TTT
 

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Galopez encore plus loin grâce à la critique du blog Ma collection de livres dédiée à Cavaler seule.

Rejoignez la Nouvelle-Zélande avec un roman noir sublime

Pour cette rentrée littéraire, vous partirez loin, très loin, jusqu’aux terres néozélandaises d’un roman très sombre. Vous y rencontrerez des personnages d’une force et d’une poésie singulières qui vous raconteront l’histoire de leur pays et de la culture maorie.

Il y a d’abord Ari et sa voisine Beth, deux enfants livrés à eux-mêmes dans une région reculée de l’île. Pour tromper l’ennui, ils se rêvent grands justiciers et jouent à Django Unchained. À l’autre bout du pays, Taukiri a fui. Le grand-frère d’Ari est parti sur les traces obscures de leur histoire familiale. Pourra-t-il en revenir sain et sauf ?

Cette tragédie contemporaine et océanienne relève d’une grande beauté mais également d’une extrême brutalité. Les personnages marchent tous sur un fil dangereux, prêts à tomber dans un gouffre qui cherche constamment à les aspirer. L’histoire familiale violente menace de se répéter de génération en génération.

Comment briser ce cercle infernal ? Avec cet espoir ténu mais envisageable : si la culpabilité et la rancune se taisent enfin, peut-être qu’elles feront place à l’acceptation et au pardon.

Bones bay

Becky Manawatu

10/18

Roman Étranger

Nouvelle-Zélande. Ari, 8 ans, est abandonné dans un foyer hostile après la disparition de ses parents. Heureusement, il peut compter sur sa voisine Beth, une gamine intrépide, pour trouver un peu d’affection et de réconfort. Galvanisée par les héros de son film préféré, Django Unchained, Beth semble n’avoir peur de rien ni de personne. Et puis, entre deux sparadraps posés pour soigner ses bleus à l’âme, Ari attend avec détermination le retour de son grand frère, Taukiri, parti sans laisser d’adresse, avec son surf et sa guitare, pour échapper au poids des secrets de famille. Mais le mystère de ses origines va finir par rattraper ce dernier…

« Quelle pépite ! » L’Express

« L’un des meilleurs romans de la rentrée littéraire. » Corse Matin

« L’univers de Becky Manuwatu puise autant chez Steinbeck que chez des auteurs de la série noire. La prose est aussi ample que le mouvement d’une vague. » Le Monde des livres

Traduit de l’anglais (Nouvelle-Zélande) par David Fauquemberg

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Découvrez la critique du blog Mes échappées livresques, qui a repéré Bones Bay dès sa parution en grand format en 2022.

Découvrez une grande fresque littéraire afro-américaine

Une bonne résolution pour la rentrée : commencer un feuilleton littéraire plutôt qu’une série télévisée ! Tous les soirs, installez-vous confortablement dans votre canapé et lisez plusieurs chapitres de cette fresque américaine immense et passionnante.

À travers l’histoire contemporaine d’Ailey et de sa famille afro-américaine, vous remonterez aux origines tourmentées des États-Unis. Des voix indiennes, africaines et européennes surgissent du passé tel un conte ancestral, entrecoupant le récit de la vie d’Ailey pour mieux en saisir l’actualité.

Dans la lignée de Toni Morrison et de Jesmyn Ward, ce roman fleuve et foisonnant met en lumière les traumatismes du passé américain, de l’esclavage à l’époque contemporaine. Grâce au vécu d’Ailey, ses joies, ses peines et ses amours, la leçon d’Histoire devient captivante.

Une œuvre littéraire indispensable à savourer à son rythme, épisode par épisode comme une bonne série.  

Les chants d'amour de Woodplace

Honorée Fanonne Jeffers

10/18

Roman Étranger

Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d’une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé.

Pour se réconcilier avec qui elle est, Ailey embarque pour un voyage dans le passé de sa famille, dévoilant les récits poignants de générations d’ancêtres – autochtones, Africains, Européens – dans le Grand Sud. Ce faisant, Ailey doit apprendre à accepter son héritage, une histoire d’oppression et de résistance, de servitude et d’indépendance, de cruauté et de résilience qui cristallise l’identité même des États-Unis.

« Une épopée ambitieuse, érudite, engagée. » Télérama

Traduit de l'anglais par Emmanuelle Aronson et Philippe Aronson

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Pour le webzine culturel Cafe Powell, c'est "un roman fleuve sur l’identité noire, sur ce que c’est que d’être afro-américain en ce début du XXe siècle (mais aussi avant !), et d’être tout particulièrement une femme noire." Découvrez sans plus attendre la suite de leur critique sur Les chants d'amour de Wood Place.

Découvrez également notre sélection des 10 livres incontournables à lire avant de mourir.