Le Carnaval des ombres : Le livre de R.J. Ellory

Après avoir lu "Seul le Silence" et "Le Chant de l'Assassin" je me lançais avec enthousiasme dans la lecture de ce roman. La 4ème me plaisait bien avec un univers un petit peu différent (cirque, personnages loufoques...). Malheureusement je sors déçu de cette lecture. Il m'a été difficile de réellement plonger dans l'intrigue. J'ai trouvé ça mou avec parfois des sursauts me laissant espérer que cela allait s'accélérer mais non... Sans parler du dénouement qui pour moi est très léger. C'est dommage je restais sur deux livres vraiment chouettes de cet auteur. J'espère retrouver ce même plaisir lorsque que je lirai une autre de ses oeuvres.

1958. Un cirque ambulant, avec son lot d’attractions et de bizarreries, vient de planter son chapiteau dans la petite ville de Seneca Falls, dans le Kansas. Sous les regards émerveillés des enfants et des adultes, la troupe déploie un spectacle fait d’enchantements et d’illusions. Mais l’atmosphère magique est troublée par une découverte macabre : sous le carrousel gît le corps d’un inconnu, présentant d’étranges tatouages. Arrivé sur les lieux, l’agent spécial du FBI Michael Travis se heurte à une énigme qui tient en échec ses talents d’enquêteur. Les membres du cirque, dirigés par le mystérieux Edgar Doyle, ne sont guère enclins à livrer leurs secrets. On parle de magie, de conspiration. Mais l’affaire va bientôt prendre un tour tout à fait inattendu... Ellory nous raconte une histoire passionnante mêlant une intrigue policière, un soupçon de magie et autre complot. Il nous présente une galerie de personnages étranges et énigmatiques, vivant en marge de cette Amérique des années 50 que nous connaissont peu, telle que les films nous la montrent. En marge de l’enquête, Ellory nous livre une réflexion sur la vie et la mort et sur la liberté, au travers des discussions avec le fantasque Doyle, personnalité antinomique du psychorigide Travis, et de sa cour des miracles. Ces êtres aussi hors normes physiquement que psychologiquement sont-ils fous, sorciers ou illusionnistes ? Et surtout cette rencontre avec Michael Travis, agent spécial à la vie triste à pleurer mais qui mène avec droiture et dévotion, toutes ses missions, dont celle de résoudre un meurtre survenu au Carnaval Diablo. Comme d'habitude les mots, les personnages, les USA et surtout la magie de l'auteur rendent ce livre fascinant !

1958, Seneca Falls dans le Kansas Le cirque diablo s’y installe et fait la joie des petits et des grands, mais, un soir, Un homme est retrouvé mort sous le chapiteau Michael Travis, agent du FBI, est envoyé, seul, sur place. Impossible d’identifier qui était la victime Travis interroge Edgar Doyle, qui est à la tête du cirque mais peu coopératif ainsi que les circassiens qui l’accompagnent Sont-ce des phénomènes d’illusionnisme menés par ces saltimbanques ? Travis se fait bousculer, il a peur de Doyle, en qui il ne croit pas cette volonté d’être prédicateur, il ne veut pas se dévoiler face à lui, il a peur… et pourtant, quand les langues se délient, Doyle met Travis face à des vérités qu’il occultait, il a peur, il est dans le déni de ces vérités Sous la plume de R. J. Ellory, on ne sait jamais ce qui se trame… J’ai eu peur, très peur, je me suis dit, non, il ne peut pas tomber dans le paranormal ? Même s’il joue la carte borderline de phénomènes étranges, il a su encore une fois nous amener par des chemins sinueux vers une vérité totalement inattendue sur fond historique. Les traits psychologiques de Travis, sont scrutés d’une manière incongrue grâce à Doyle, qui joue les experts mentalistes On baigne complètement dans le rationnel par l’irrationnel Ce cirque et ses saltimbanques atypiques donnent une atmosphère nébuleuse et angoissante Je n’ai de cesse d’avoir en tête la musique lancinante et hypnotisante d’un spectacle de cirque Ce ne sera pas mon préféré de l’auteur, je m’y suis parfois un peu perdue avec le grand nombre de personnages mais c’est encore une fois rondement mené avec une écriture addictive